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Axis & Allies 1914

Tour 7 & 8

Ecrit par Thibault

Septième tour

La Percée, enfin?

Tour de l'Empire Austro-Hongrois

L'Empire des Habsbourgs est menacé aussi bien à l'ouest qu'à l'est. Décidé à en finir avec les italiens, toute l'armée impériale se lance dans une gigantesque offensive. Si elle fonctionne, Rome peut être menacé, ce qui soulagera les allemands. Quelques renforts sont aussi envoyés à l'est, mais la priorité est donnée au front occidental tant en termes d'hommes que de matériels, lourdement massés face aux tranchées italiennes. L'offensive générale est déclenchée. A l'est, une unité de cavalerie profite de la trouée entre britanniques en Roumanie et Russes en Biélorussie pour reprendre Sebastopol dans un audacieux coup de main.Cela dit, les autrichiens semblent partout à court d'hommes et si leur industrie semble capable 

 

 

Mouvements autrichiens :

  • Offensive de Trieste. Les moyens assemblés sont lourds en termes d'équipements. 2 fantassins, 2 blindés, 5 artilleries et 1 avion sont opposés à 1 unique soldat italien, qui se rend rapidement. 

Troupes d'assaut autrichiennes chargeant par surprise les positions italiennes, massacrant toute opposition

  • Offensive du Tyrol. Les moyens sont là encore conséquents. 8 fantassins autrichiens et 2 blindés attaquent 7 unités italiennes dont une d'artillerie. Les italiens perdent 5 fantassins dans l'affaire contre 2 seulement chez les austro-hongrois, qui ont su avancer et éliminer chaque point d'appui à l'abri des blindés qui couvraient l'avance des fantassins. Cette nouvelle guerre industrielle permet aux autrichiens d'enregistrer quelques succès.

 

L'Empire, devant la menace russe, recrute 8 unités d'infanterie. Autant dire que les fonds de tiroir sont raclés; réformés, malades et conscrits de la classe 1918 recrutés en avance. Les femmes prennent une place de plus en plus prépondérante à l'arrière, pendant que les hommes s'étripent sur le front.

Tour de l'Empire Russe

« L'heure est à la revanche ! » clame le Tsar à la population de Saint-Petersbourg, en ce milieu d'année 1917. Ses troupes, bien que peu nombreuses et en cours de réorganisation, sont désormais appuyées par les britanniques et l'attention des Empires Centraux est fixée sur le front occidental. Les troupes russes, au lieu de patienter, se lancent dans une opération destinée à affaiblir les allemands et les autrichiens à l'ouest... Une offensive générale d'envergure réduite par rapport à celle de l'ouest est donc lancée. La Galicie et la Prusse, peu défendues, sont aussitôt prises par les cavaliers russes pour menacer Berlin et détourner les renforts allemands du front français. Les russes jouent leur rôle avec courage et détermination; ils ne s'arrêtent jamais d'attaquer malgré la taille très réduite de leurs forces. Il faut dire aussi que ces divisions forment une épée de damoclès au dessus de la tête des Empires Centraux...

 

Général de Brigade Rovassevski passant ses troupes en revue aux alentours de Lodz, en Pologne.

Offensives russes :

  • Attaque en Ukraine. 6 fantassins russes enfoncent une unité  d'infanterie autrichienne stationnée là, encerclant du même coup Sebastopol où est toujours piégée une unité  de cavalerie autrichienne, partie sur les arrières des russes pour y raider et y fourrager. L'Ukraine est reprise.

 

Les russes recrutent 6 fantassins pour regarnir le front et continuer de pousser vers l'avant. Les Finlandais sont particulièrement sujets à cette nouvelle vague de conscription.

Tour de l'Empire Allemand

Les allemands n'ont plus le choix. Pressés de toutes parts, ils doivent passer à l'offensive. Ayant relativement peu combattu de leur propre initiative ces derniers tours de jeu, ils se rassemblent sur le front occidental pour chasser les français d'Alsace, tout comme pour combattre les forces russes à l'est. Préférant se masser plutôt que se disperser, les allemands parviennent à emporter la décision lors de deux combats. Pourtant, la pression reste fort sur le Reich qui doit faire face à des ennemis de plus en plus nombreux et agressifs. Les allemands doivent aussi l'emporter, pour contrebalancer les déboires turcs et surtout, pour soutenir l'efficacité des autrichiens. Les soldats allemands, lourdement équipés par une production massive d'un empire relativement intact, font subir aux russes et aux français de lourdes pertes. Le retour du Furor Teutonicus?

 

24ème division d'infanterie allemande attaquant les positions françaises autour de Geispolsheim, en Alsace.

Offensives allemandes :

  • En Alsace, 11 fantassins allemands soutenus par 4 artilleries, 1 avion et 1 tank détruisent 6 unités françaises mixant infanterie et artillerie, pour seulement une perte d'infanterie. Là encore, les chars ont surpris les français, encaissant des dégâts à la place des fantassins et perçant le front. La panique règne un instant au Quartier Général Allié, qui ne pensait pas que les allemands soient encore en mesure de lancer de telles offensives après leurs déboires des tours précédents.

  • En Galicie, 8 fantassins, 3 artilleries et 2 chars viennent aisément à bout de l'unité de cavalerie russe venue l'envahir.

 

Les allemands semblent en passe de rétablir la situation sur les deux fronts où ils combattent. Ils recrutent, pour les besoins de la guerre, 12 unités d'infanterie. 

Tour de la République Française

Les français viennent de subir de lourdes pertes en Alsace, mais cela ne les empêche pas d'y revenir. Renforçant la Suisse, ils concentrent leurs efforts sur les allemands pour rompre le front une bonne fois pour toutes. Ils ont conscience qu'en travaillant avec leurs alliés à l'offensive à outrance, ils ont une chance de faire craquer l'ennemi d'un coup d'un seul.

 

Offensive en Alsace :

  • Les français attaquent avec un léger surnombre ; 7 fantassins, 2 blindés, 1 avion et 4 artilleries contre 6 infanteries, 1 tank, 1 avion et 4 artilleries. L'aviation française l'emporte et descend en flammes les Fokker allemands, tandis qu'au sol les combats font rage. Les français perdent 4 fantassins, tandis que les allemands, un temps percés et désorganisés, retrouvent l'équilibre. Ils perdent néanmoins 5 fantassins et 2 artilleries. Les français s'accrochent lourdement au terrain, désormais. Ils ne laisseront pas les teutons leur ravir leurs gains.

7ème Régiment de chasseurs à l'attaque des positions allemandes à l'est de Strasbourg, en Alsace.

Les français remontent des troupes en ligne et recrutent 7 infanteries et 3 artilleries. Ils accrochent les allemands et continuent de menacer les positions autrichiennes sur le centre du front occidental.

 

Tour de l'Empire Britannique

Les britanniques sont dans une position difficile. Leurs forces du Moyen Orient ne suffisent plus à battre les turcs, ce qui était bien parti pour, tandis que la Belgique est dans une impasse quasi-totale. Pour trouver toujours plus d'hommes prêts à se faire tuer, les anglais débarquent enfin un corps expéditionnaire canadien en France, tandis qu'ils lancent quelques offensives sur le front oriental, pour éviter que les turcs ne se ressaisissent trop. Les allemands semblent tenir avec énergie à l'ouest; les anglais ont conscience que prendre Bruxelles serait un bain de sang et sont peu disposés à sacrifier leurs divisions du BEF. Les forces du BER soutenant les russes manquent de moyen pour soutenir la progression russe sur le front oriental; au moins jouent elles un rôle défensif. Il faut également préciser que les turcs n'ont pas à terme les moyens de vraiment menacer le Canal de Suez et l'Egypte, mais la qualité des troupes turques et leur disposition défensive empêche tout assaut d'envergure. Fidèles à leur doctrine périphérique, les anglais créent un nouveau corps expéditionnaire.

Débarquement du Péloponnèse; les Royal Marines anglais investissent les plages grecques pour engager les turcs.

Mouvements anglais :

  • Attaque sur Ankara. Les britanniques alignent 3 fantassins et 2 artilleries contre 4 fantassins turcs. Ils parviennent presque à percer, détruisant 3 unités turques. Mais les ottomans se ressaisissent et tiennent bon, infligeant deux pertes aux régiments anglais. Le front reste stable.

  • Un débarquement est tenté en Grèce, à 1 unité d'infanterie et 2 unités d'artillerie contre 1 unité turque, rapidement défaite. Un nouveau front est ouvert au sud mais faute de troupes, les anglais ne peuvent poursuivre leur avance.

 

Les britanniques recrutent 2 blindés et 7 fantassins., principalement déployés en Orient.

Tour de l'Empire Ottoman

Les turcs ont repris la main au Moyen Orient et tentent à tout prix de percer le front avant l'arrivée massive de renforts anglais. Ils attaquent déjà les colonnes de renforts britanniques en Jordanie et la bataille d'Ankara entre dans une nouvelle phase particulièrement meurtrière. Cela fait des mois que les combats dégénèrent en une foule immense d'escarmouches quotidiennes, ou de petits groupes de chaque camp essaient de percer les lignes ennemies ou de les contourner. Ces combats voient s'illustrer les Fusiliers du Bosphore chez les turcs, qui détruisent de nombreuses piècs d'artillerie anglaises après avoir un temps percé le front, tandis que les Gordon's Higlanders passent à la postérité pour une charge à la baïonnette qui leur offre des centaines de prisonniers. Les combats sont terriblement âpres, et chaque camp lutte sans céder un pouce de terrain. On commence aussi à parler de désordres civils dans certains milieux d'Istanbul; pire, des espions du Pacha signalent que les britanniques recrutent de nombreux conscrits arabes dans leurs régiments en échange de promesses d'indépendance après-guerre.

La Garde Turque présente les armes avant de se voir donner l'ordre d'attaquer les positions anglo-indiennes autour d'Ankara.

Mouvements turcs :

  • combats d'Ankara : 5 fantassins et 1 artillerie turque combattent 3 unités anglaises dont deux d'artillerie. Les britanniques, stoïques, ne prennent pas une seule perte tandis que les turcs perdent trois unités d'infanterie ! Les fusils Enfield et l'artillerie anglaise déciment les vagues d'assaut turques.

  • En Jordanie, les choses sont différentes car le nombre est certes encore du côté ottoman, mais de nombreux chars sont de la partie. La Sublime Porte attaque avec 4 unités d'infanterie, 2 de chars, 1 d'artillerie, et les anglais alignent en face 1 unité d'infanterie, 2 de chars et 2 d'artillerie. Les pertes sont nulles des deux côtés ; aucun des deux camps ne parvient à prendre l'avantage sur l'autre, les tanks prenant la majorité des dommages.

 

Les forces ottomanes se renforcent de 4 fantassins. 

Tour du Royaume d'Italie et des Etats-Unis

Les italiens et les américains, durement éprouvés par les combats du tour contre les allemands et les autrichiens, doivent impérativement se renforcer pour espérer tenir. Ils n'ont plus aucune capacité offensive, et leurs troupes montent lentement sur le front de la Piave en Italie du nord ou en Alsace. Les deux pays recrutent essentiellement des unités d'infanterie pour « nourrir le front ». Les unités américains en Belgique vivent la guerre de tranchée aux côtés des anglais et des canadiens, tandis que leurs camarades soutiennent les français plus à l'est. Les italiens, soutenus par les français, espèrent pouvoir tenir face à la masse autrichienne qui se constitue sur le front. Quoiqu'il en soit, ces deux pays ne sont pas en mesure de soutenir les anglais dans leur stratégie périphérique; ils manquent d'hommes autant que de navires.

Marines américains au repos à la gare de Strasbourg; ces conscrits entendent le canon tonner au loin.

FIn du septième tour

Carte de la fin du 7ème tour:

 

 

L'Entente a réussi à stabiliser le front occidental, malgré une très forte pression de ses ennemis qui rongent les gains du tour précédent. L'Italie surtout, perd ses conquêtes et quantité de troupes, tandis que la France est engagée dans une lutte à mort contre l'Allemagne. A l'Est, les russes progressent en Prusse, envahissant le territoire allemand, tandis que la ligne de front bouge plusieurs fois du fait des offensives et contre-offensives. Les russes ont cependant repris la situation en main. La présence des corps expéditionnaires anglais en Grèce comme en Roumanie est proche de couper les Ottomans de leurs alliés européens...

 

Les Empires Centraux ont rétabli la situation. Le front de l'est est comblé par de nouveaux renforts allemands, même si ceux-ci semblent peu à même de soutenir les autrichiens enfermés dans Sebastopol. En Turquie, le front reste stable malgré l'avancée anglaise en Grèce et les pertes plus importantes reçues. A l'ouest, la situation est toujours dangereuse mais l'arrivée en force des français, anglais, canadiens et américains, est contrebalancée par le défaites italiennes.

Huitième tour

Attaques et Contre-Attaques

Tour de l'Empire Austro-Hongrois

Les alliés se font dangereux partout. Pourtant, sauvés à l'est par les allemands qui contre-attaquèrent vigoureusement en Galicie, les autrichiens viennent de remporter quelques grandes batailles contre les italiens. Ils parviennent très rapidement à s'imposer sur ce front, et décidés à en finir, lancent l'offensive générale sur ce front sud pour soulager les allemands plus au nord. La Russie peut attendre, soutient le vieil Empereur. Si l'Italie tombe, la France suivra car rien n'empêchera les armées autrichiennes de franchir les Alpes comme jadis le fit Napoléon en direction opposée. Les autrichiens ont bien conscience que leurs alliés turcs et allemands ne tiendront pas éternellement, il faut donc finir le conflit rapidement. En sus de ce plan d'offensive brutale, une armée de renforts envoyés aux allemands à l'est pénètre en Biélorussie via la Galicie, défendue par les allemands. Il s'agit dès lors d'occuper les russes le temps d'en finir à l'ouest, puisque les Empires Centraux ont échoué à prendre Moscou deux ans plus tôt.

Régiment Croate défilant dans les rues de Vienne après la victoire de Trieste.

Offensive générale autrichienne :

  • Offensive du Tyrol. Von Beck commande aux troupes autrichiennes, soit 21 unités d'infanterie et 2 chars, la plus grande concentration de troupes depuis le début du conflit. Les récentes mobilisations ont porté leurs fruits... En face, 7 divisions d'infanterie italiennes soutenues de 3 unités d'artillerie ont fort à faire. Mais en s'appuyant sur le terrain, les italiens tiennent, même s'ils ont perdu 5 unités d'infanterie dans l'affaire et que les autrichiens en perdent 3. Nous noterons que malgré le nombre de troupes engagées, les combats sont moins mortels qu'au début du conflit; les techniques de combat ont évolué pour se focaliser par des manouvres et des combats à petite échelle sur tout le front, plutôt que des concentrations et des charges massives.

  • Offensive de Venise. Pour la première fois, l'Italie elle même est envahie. Les austro-hongrois alignent 2 unités d'infanterie, 2 de blindés et 3 d'artillerie contre 2 fantassins et 2 canons italiens. Les italiens perdent trois unités tandis que les blindés autrichiens, encore une fois, absorbent les pertes.

 

Les austro-hongrois maintiennent une pression énorme sur les troupes italiennes surclassées, et le front y est en très mauvaise posture. Les autrichiens se renforcent de 3 artilleries, 4 infanteries et 1 avion. 

Tour de l'Empire Russe

Après les victoires et contre-offensives des derniers tours, les russes sont de nouveau en mauvaise position. Les autrichiens amènent une nouvelle armée tandis que, plus dangereux, les allemands massent quantité de troupes et de matériels face à la Pologne et l'Ukraine. Le Tsar essaie de masser de nouveau ses troupes pour leur éviter la destruction. Il sait qu'il doit compter sur ses alliés pour l'emporter et le combat se jouera à Minsk. Il combat les troupes autrichiennes marchant sur Moscou, s'y rendant en personne.

 

Mouvements russes :

  • Attaque en Biélorussie. Le Tsar mène 11 unités d'infanterie et 1 d'artillerie contre 4 fantassins autrichiens et 2 artilleries, qu'il détruit au prix de deux pertes seulement. Ses troupes, galvanisées par la présence de leur leader, emportent les positions austro-hongroises en poussant de tonitruants cris de guerre, les submergeant pour les massacrer vague après vague.

Jeunes soldats russes; malgré l'épuisement général dans l'Empire, le Tsar inspire son peuple et les recrues continuent d'affluer pour renforcer ses armées.

Les troupes tsaristes évacuent la Pologne pour laisser les allemands s'engouffrer dans la brèche, tandis qu'ils recrutent 6 fantassins et 2 artilleries grâce à un effort national sans précédent, en particulier dans les provinces récemment libérées. 

Tour de l'Empire Allemand

Les allemands ont récupéré du poil de la bête. Le Kaiser est content ; ses troupes peuvent à nouveau s'enfoncer en Pologne tandis que les troupes alliées se sont épuisées sur la Belgique et sur l'Alsace en vains efforts... L'heure de l'offensive finale a bientôt sonnée... mais encore faut il passer ! Un seul mot d'ordre ; enfoncer les troupes ennemies déjà rassemblées et éreintées par les combats ! Cet ordre concerne tout particulièrement les unités du nord du front occidental, qui ont infligé de terribles pertes aux américains et aux anglais et qui, de plus, disposent encore de larges capacités offensives. En supplément, les troupes venues au secours de l'allié autrichien peuvent à nouveau attaquer l'Ukraine ; les russes n'ont rien perdu pour attendre... 

 

 

 

Offensives allemandes :

Troupes d'assaut allemandes en pleine attaque des positions anglo-américaines près de Tournai.

  • En Belgique, les forces d'Hindenburg se heurtent aux anglo-américains de Haig. 8 fantassins allemands, 11 unités d'artillerie 1 avion et 2 blindés attaquent. La supériorité aérienne des allemands leur permet de guider le tir de leur nombre énorme de pièces d'artillerie, qui matraquent les positions alliées. En face, 8 fantassins, 4 artilleries et 2 chars tiennent bon. Les alliés perdent 4 fantassins et 2 artilleries contre 4 fantassins allemands ; les américains ont montré pour la première fois de grandes qualités combatives en neutralisant toute l'offensive qui les visait !

  • En Ukraine, 5 soldat russes s'opposent à 8 fantassins allemands, 2 chars et 2 artilleries. Véritable drame pour les russes, leurs troupes sont exterminées car incapables de stopper les chars qui les poussent à découvert, sous le feu de l'infanterie et de l'artillerie allemande !

 

Les allemands recrutent 6 fantassins; leur potentiel humain comme industriel commence à s'épuiser du fait du manque de matières premières agricoles et industrielles.

Tour de la République Française

La République a joué son rôle ; malgré leur nombre les allemands ne sont plus capables d'être partout et la bonne combinaison de troupes françaises leur permet de progresser envers et contre tout. Ces « grognards » en ont vu d'autres depuis les batailles de Leernes, de Mons et de Nancy. Ils sont lancés en offensive générale sur toute leur portion du front, depuis l'Alsace, la Lorraine, la Suisse, pour foncer sur le cœur industriel de l'Allemagne ; la Ruhr et la Bavière. Joffre veut en finir au plus vite, avant que les italiens ne perdent pied ou que les russes ne se retrouvent à nouveau en difficulté. Ces attaques, si elles n'ont pas vocation à donner directement la victoire, doivent accentuer la pression sur les allmands pour les faire craquer.

 

Mouvements français :

  • Attaque en Alsace. Pétain achève la reconquête du territoire national, avec ses 8 unités dont 2 tanks, il écrase la seule unité hanovrienne qui défend Strasbourg.

Troupes françaises attendant la fin du bombardement des positions allemandes pour monter à l'assaut

  • En Bavière, la bataille de Munich s'engage avec le corps de Castelnau, qui cumule 3 unités d'infanterie et 3 de chars. Les français ne prennent pas de pertes et en infligent 3 aux allemands, sans pouvoir prendre la ville pour autant. A chaque point d'appui rencontré, les français les bloquent avec leurs blindés tandis que l'infanterie règle leur compte aux défenseurs.

 

Les français poursuivent leur progression, se renforçant de 6 unités d'infanterie et de 3 d'artillerie. Les alliés, grâce aux succès français, sentent que la guerre entame une nouvelle phase. L'Allemagne est envahie.

Tour de l'Empire Britannique

Les britanniques sont exsangues en Belgique, mais ils renforcent leurs arrières avec le corps canadien qui débarque enfin avec 8 unités embarquées dans des transports américains. En sus, le BER progresse en Russie. Le front stagne au Moyen Orient, le temps de la montée en ligne de renforts tandis que les turcs ne semblent plus vraiment vouloir faire le coup de feu, chaque camp tenant sur ses positions. Cela dit, pour soulager les russes, le BER attaque Sebastopol pour détruire les unités autrichiennes encore présentes dans le port assiégé.

 

Mouvements anglais :

  • 2 infanteries, 3 artilleries et 2 tanks attaquent les 3 fantassins autrichiens qui défendent les forts en ruines de Sebastopol. Les anglais ne sont pas de quartier ; ils écrasent leur ennemi sous leurs obus et leurs chenilles avant de leur rentrer dedans avec leur infanterie. Sebastopol est reprise.

 

Les britanniques recrutent 11 fantassins pour regarnir le front occidental.

Soldats gallois attendant la reddition des autrichiens dans la ville russe de Sebastopol.

Tour de l'Empire Ottoman

L'Empire Ottoman est dans une impasse stratégique totale, tout comme leurs ennemis britanniques sur ce front. La présence de nombreux chars des deux côtés ne permet aucune percée et l'infanterie, bien à l'abri de ces monstres d'acier, montre peu d'entrain au combat. Les turcs relancent bien les combats sur la ligne de front, mais on ne peut parler vraiment d'offensive car les effectifs impliqués sont moindres et les pertes, presque inexistantes. La Sublime Porte essaie alors de recruter plus de fantassins pour faire numériquement la différence sur ce front, alors que les anglais sont occupés en Belgique. En attendant que ces jeunes recrues, fanatisées, puissent faire peser le poids de leur nombre et de leur volonté sur l'ennemi, les généraux turcs passent surtout leur temps à réorganiser leurs unités.

Tank "Pasha" turc, dans sa version double mitrailleuse.

Tour du Royaume d'Italie et des Etats Unis

Les italiens comme les américains sont dans l'impasse ; ils n'ont pas les effectifs pour attaquer que ce soit en Belgique ou en Vénétie. Alors, ils se contentent d'amener le plus de renforts possibles sur les lignes de Front, afin de pouvoir faire la différence avec leurs alliés le tour prochain. Le principal est que les italiens retiennent les autrichiens lors du déclenchement de l'offensive finale sur l'Empire Allemand, offensive majeure qui sera soutenue par les américains.

Le généralissime allié Joffre passe en revue les troupes italiennes du front de Venise.

Fin du huitième tour

Carte de la fin du 8ème tour:

 

 

Les Alliés ont réussi plusieurs coups d'importance, en particulier sur le front occidental; les français percent le front allemand en leur infligeant de lourdes pertes tandis qu'anglais et américains en subissent encore un grand nombre mais retiennent l'armée principale des allemands. Les italiens sont en difficulté, mais les russes viennent d'anéantir une armée de conscrits autrichiens et reprennent Sebastopol, ce qui leur permet de faire face à la dernière armée allemande présente à l'Est, en Ukraine.

 

Les Empires Centraux apparaissent en difficulté. Les allemands ne sont pas en déroute mais ont dû reculer et perdent au profit des français de précieuses ressources, tandis que la guerre d'usure en Belgique ne débouche sur aucun résultat décisive. Ces diables de Russes ont une fois de plus rétabli l'équilibre à l'est tandis que les autrichiens ne parviennent pas à briser la résistance italienne une bonne fois pour toutes.

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