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Axis & Allies 1914

Tour 3 & 4

Ecrit par Thibault

Troisième tour

En finir à l'Est!

Tour de l'Empire Austro-Hongrois

L'Autriche a gagné plusieurs territoires le tour précédent ; l'Empire est devenu fort vaste et peut mobiliser encore plus d'effectifs. En sus, sa flotte met le blocus de l'Italie et ses troupes sont auréolées de gloire. Pourtant, à égale mesure des exploits du tour précédent, de cruels revers ont coûté très cher ; le Trentin est occupé par les italiens et les russes ont bien tenu en Ukraine. L'Empire est puissant mais il est en danger. Décidant de pousser son avantage, l'Empereur profite du rapatriement des troupes victorieuses dans les balkans pour augmenter la pression sur ses ennemis. Avec ses alliés, l'Empire va essayer d'en terminer avec les russes en les attaquant tout azimut. La position des Empires Centraux n'est pas mauvaise, loin de là. Mais la Russie reste une cible prioritaire, et il serait dommage de ne pas profiter du contrôle récemment acquis en mer mediterranée.... Les autrichiens veulent être partout mais leurs moyens ne sont pas à leur meilleur niveau. L'ordre est cependant donné d'attaquer partout; il faut se venger des italiens.

Hussards autrichiens franchissant le Dniepr sur le Front de l'Est

Les offensives austro-hongroises :

  • Sebastopol, est attaquée, au sud de l'Ukraine et en Crimée les forces autrichiennes se massaient depuis un tour. Eclairées par leur cavalerie, elles sont encore relativement peu nombreuses ; 5 infanteries et 3 unités d'artillerie, contre 4 unités d'infanterie russes et autant de canons que les attaquants. Les tranchées russes tiennent bon et le port ne tombe pas ; les autrichiens perdent 4 fantassins et les russes 3. Ce contretemps sanglant épuise cependant les forces du Tsar.

  • En Ukraine, 4 fantassins autrichiens débordent l'unité russe survivante, déjà aux prises avec les allemands. Les forces russes se défendent avec acharnement et chaque camp perd une unité.

  • Dans le Trentin, une lourde contre offensive implique 9 unités d'infanterie lourdement soutenues par 7 d'artillerie dont le tir est guidé par 1 avion, contre 10 fantassins italiens et 4 artilleries. Les italiens tiennent bon mais avec de lourdes pertes causées par l'artillerie lourde des autrichiens, idéalement guidée par les avions d'observation. 9 fantassins et 1 artillerie chez les italiens disparaissent dans la bataille, contre 6 fantassins autrichiens fauchés face aux tranchées. Ce bain de sang est clairement à l'avantage de l'Autriche, qui fixe la petite armée italienne dans une position mal aisée.

 

Les deux fronts sont désormais stabilisés et les russes sont soumis à une très forte pression. Les autrichiens recrutent 10 unités d'infanterie pour combler leurs pertes. 

Tour de l'Empire Russe

Les russes font face à quantité de troupes ennemies. Les allemands sont en Pologne, les Autrichiens en Ukraine, en Crimée, les turcs se rapprochent depuis la Bulgarie... Le danger est partout et les troupes, malgré des réussites enregistrées contre les envahisseurs, sont exsangues. Les ennemis de la Sainte Russie se pressent pour envahir tout l'ouest de l'empire. Fidèle à sa doctrine, le Tsar et le Grand Duc Constantin prennent les choses en main et veulent détruire les rassemblements ennemis avant qu'ils ne soit trop importants. Une nouvelle offensive est donc lancée en Ukraine avec les réserves de Biélorussie. L'état major est douloureusement conscient de ses forces limitées et de la précarité de sa position. Si les britanniques empêchent les vélléités turques dans le Caucase, l'essentiel des efforts des Empires Centraux se porte de la Baltique à la Mer Noire. Seule, la Russie ne peut survivre très longtemps. Le Tsar appelle donc les alliés à une offensive énorme à l'ouest, sur le modèle de celle des italiens. 

Fantassins russes combattant le corps austro-allemand en Ukraine, au nom de la Sainte Russie!

L'offensive russe :

  • L'Ukraine voit s'amasser de nombreuses troupes mixant armée allemande et armée autrichienne. Avant que cet agglomérat ne soit trop puissant, le Grand Duc amasse 12 fantassins, 6 artilleries et pour la première fois 1 aviation russe contre 3 unités d'infanterie autrichienne, 4 d'artillerie, 1 d'aviation et 6 fantassins allemands. Les russes ontrassemblé quantité de troupes, à 19 unités contre 14. La bataille aérienne tourne en faveur des allemands, mais cela ne sauvera pas leur artillerie. Les pertes russes restent légères ; ils en essuient la majorité en franchissant le no man's land sous le feu ennemi. Mais la victoire est entre les mains du Tsar, qui se pose en héros national. 6 unités d'infanterie russes sont décimées, mais l'intégralité des 14 unités austro-allemandes sont détruites. Un coup très dur pour les ambitions Centrales à l'est, et des chants patriotiques célèbrent la clairvoyance du Tsar et les "Baïonnettes Sacrées" du peuple russe.

 

Pendant ce temps, le front est partout renforcé, en particulier en Crimée, mais les unités de réserve se font fort rares. Les russes recrutent 7 unités d'infanterie. Pour le moment, la doctrine de disperser des troupes légères sur le front et d'assembler le reste en une vaste armée a permis au russes de survivre et d'écraser plusieurs forces d'invasion, mais combien de temps à ce que l'ennemi cherche à son tour la bataille décisive?

Tour de l'Empire Allemand

L'Empire Allemand est fort ; il a beaucoup d'unités à l'ouest comme à l'est mais malheureusement, il vient de subir plusieurs revers. D'avoir séparé ses renforts à chaque fois en deux vers l'ouest et vers l'est, il ne parvient jamais à être suffisamment nombreux pour détruire l'ennemi, et parvient tout juste à pousser. Les revers face aux français en Lorraine et face aux russes en Ukraine font germer une forte inquiétude dans l’État Major teuton, qui décide de tenter le tout pour le tout. Pour soulager le turc, il faut engager les britanniques dans la Mer du Nord pour capter leur attention, tandis que les français et les russes doivent être punis. Ce plan très ambitieux, est également coûteux en ressources, car il exige encore une dilution des efforts germaniques sur deux fronts. La Russie semble cependant un fruit mûr malgré ses victoires, car son armée est éreintée, tandis que les Français ne sont encore suffisamment nombreux pour représenter un si grand danger. L'empire dispose également d'une grande flotte qu'il est temps d'utiliser pour parachever les victoires autrichiennes et turques en mediterranée.

Après une lourde défaite, les casques à pointe allemands essaient de détruire l'armée russe en Ukraine.

Attaques allemandes :

  • En Ukraine, les allemands reviennent violemment à l'attaque avec leur armée de Pologne. Ils cherchent à leur tour les batailles décisives initialement débutées par les russes. 12 unités d'infanterie et 3 d'artillerie attaquent les positions des russes précédemment victorieux, qui se défendent avec 4 infanteries et 6 artilleries. La boucherie est sans nom ; les teutons vengent leurs morts dans l'offensive précédente. 3 fantassins russes périssent ainsi que 5 canons, contre 5 fantassins allemands ! Cette victoire rétablit l'ascendant des Empires Centraux sur le front de l'Est.

  • La flotte allemande rencontre la Royal Navy en Mer d'Irlande après un drôle de jeu de manoeure. Les allemands attaquent avec 2 cuirassés, 2 croiseurs et 1 sous marin contre 2 cuirassés et 2 croiseurs anglais. Les allemands parviennent à éviter les champs de mines sous marines sans encombre, et infligent deux dégâts aux cuirassés britanniques. Mais ceux ci, bien plus entraînés, étrillent les allemands qui perdent la totalité de leur flotte ! Ce désastre fait grand bruit en Europe.

  • En Belgique, la vaste armée qui y est assemblée vient facilement à bout de l'unique unité française restante, qui se bat malgré tout suffisamment bien pour occasionner une perte aux allemands.

 

Les allemands ont grandement souffert ; l'agonie de leur flotte signale peut être la fin à venir de la domination austro-turque en meditterranée car désormais, les anglais pourront y renvoyer des renforts navals, comme les français d'ailleurs. Par contre, leur victoire en Russie comme en France leur permet de renforcer leur front. Ils recrutent d'ailleurs 14 unités d'infanterie.

Tour de la République Française

Saignée le tour précédent par ses batailles en Belgique mais victorieuse à de nombreuses reprises, la France doit d'abord consolider le front et poursuire l'élan de l'éclatante victoire acquise en Lorraine. Alors que les anglais doivent renforcer le nord de la France avec le BEF (British Expeditionnary corps in France), les troupes de la République peuvent lancer leur attaque vers l'est. Dans le même temps, leurs forces navales se regroupent au large de l'Espagne et il devient impératif de préparer une grande offensive pour l'année à venir. Cette préparation est primordiale car les allemands, même sans passer à l'offensive, renforcent grandement le front ouest et restent en défense. Pour pouvoir traverser autant de forces, les français doivent donc accumuler hommes et matériels en grande quantité, correctement positionnés. Cela dit, quelques mouvements sont entrepris pour parachever la victoire de Lorraine. Quelques actions périphériques sont entreprises, maritimes ou en Afrique.

Conscrits français en cours de rassemblement sur la Côte d'Opale, alors qu'ils rejoignent la BEF anglaise.

Les mouvements français :

  • L'Alsace est libérée sans tirer un coup de feu ; le front allemand ayant été enfoncé en Lorraine, la cavalerie française pourchasse les survivants allemands et s'en prend à l'Empire. Joffre défile triomphalement à la tête de la Garde Républicaine devant la cathédrale de Strasbourg; la République est de nouveau réunie. 

  • Le Togo est enfin envahi ; les troupes coloniales allemandes qui le défendaient, à un contre quatre, ont été écrasées mais en se défendant becs et ongles.

 

La France recrute 6 infanteries et 2 artilleries, et se masse dans le Nord et en Lorraine pour se préparer à assaillir les boches en Belgique. L'offensive générale tant souhaitée par les russes n'est pas encore à l'ordre du jour, car les allemands restent plus nombreux encore sur le front ouest!

Tour de l'Empire Britannique

Les britanniques viennent, sans vraiment le chercher ni le désirer, de remporter une grande victoire navale sur l'Allemagne. Seulement, les français voient leurs lignes s'étirer dans leurs contre-attaques à l'ouest, et les russes sont exsangues. Les italiens ont subi de lourdes pertes. Ils doivent agir et vite pour soulager leurs alliés. Pour se faire, ils lancent toujours leur tactique périphérique contre les Ottomans, mais de manière plus vive que précédemment ; la Mésopotamie sera attaquée en même temps que la péninsule Arabique. Les concentrations de troupes sont moindres qu'en Europe, sur ce théâtre d'opérations particuliers, et acheminer des troupes en quantité suffisante demande de très lourds investissements de la part de Londres. La victoire est coûteuse, martèle le Premier Lord de l'Amirauté; la victoire se paie en termes de sang, d'obus, de navires et de destructions. L'Empire Britannique n'imagine la victoire qu'en faisant succomber l'Empire Ottoman; l'Allemagne et l'Autriche sont trop puissantes. 

Troupes britanniques à l'assaut des tranchées turques en Irak

Offensives britanniques :

  • Débarquement en Arabie. 3 unités d'infanterie et 1 d'artillerie venant d'Inde prennent d'assaut les tranchées turques, mais très vite la bataille dégénère en combat de cavalerie. La seule unité turque en défense sera aisément submergée sans pertes notables pour les anglais.

  • En Mésopotamie, les britanniques relancent l'attaque avec 5 unités d'infanterie, 1 d'artillerie et 1 d'aviation contre 5 fantassins et 1 artillerie turcs, ceux ci venant d'obtenir des renforts. Les britanniques infligent plus de pertes aux turcs, qui perdent 4 unités d'infanterie contre 3 reçues, mais ce n'est pas assez pour percer. Le front oriental stagne.

 

Les britanniques parviennent à maintenir une pression extrêmement forte sur leurs ennemis au Moyen orient, et débarquent des renforts en France. La stratégie semble pourtant ne pas donner les fruits escomptés. Ils recrutent 2 transports, 1 avion et 2 artilleries.

 

Tour de l'Empire Ottoman

Avec une pression aussi forte sur ses provinces orientales, nous pourrions estimer que les turcs souhaiteraient avant tout se battre contre les anglais. Mais ce n'est pas le cas. Jouant sa partition avec l'Autriche, le Sultan envoie un corps expéditionnaire turc foncer en Mer Noire pour affronter la marine russe et débarquer à Sebastopol ! Dans le même temps, de pauvres renforts sont envoyés dans l'est... Cette stratégie du russe à tout prix risque de coûter cher... Mais de rapporter beaucoup. Dans le même temps, les turcs n'ont fait que construire une flotte, il est temps pour eux de s'en servir. Cette opération est probablement l'une des plus complexes lancées depuis le début de la guerre. Elle nécessite une phase d'approche périlleuse, car la Crimée est lourdement défendue par des forts côtiers et des champs de mine sur la côte. Il y a aussi la petite marine russe à détruire, et enfin, le débarquement en lui même sur des défenseurs aguerris, rompus au combat suite à leur résistance face aux autrichiens.

Revue des régiments turcs avant leur départ pour la Palestine

Offensives turques :

  • Bataille navale en Mer Noire. 1 cuirassé, 2 croiseurs et 2 transports remplis de troupes turques attaquent la marine russe constituée de 2 croiseurs. Les turcs esquivent d'abord les mines navales... Sauf le cuirassé qui se prend un dégât ! Lorsque le combat s'engage, les russes achèvent rapidement le cuirassé et coulent un autre croiseur, avant de perdre leurs 2 croiseurs. Les russes ont bien tenu, mais maintenant les turcs débarquent...

  • … Et ils y vont baïonnette au canon ! Ces troupes venues de Turquie et de Bulgarie assaillent avec 2 infanteries et 2 artilleries les troupes russes qui renforcent la ville de Sebastopol en état de siège. Les russes sont plus nombreux d'un fantassin, mais les turcs débarquent malgré tout sous une pluie de balles et d'obus. Les 4 unités turques sont détruites sur les plages alors que les russes subissent de lourdes pertes ; plusieurs forts ayant été pris par les troupes ottomanes ! 1 fantassin et toute l'artillerie russe disparaissent contre la totalité des forces ottomanes, incapables de réembarquer sous le feu d'enfer des défenseurs. 

 

Les turcs ont misé gros cette manche, et ils ont perdu beaucoup de troupes et de matériels.

Mais Sebastopol est affaiblie. Un cuirassé et deux unités d'infanterie sont recrutés. 

Tour du Royaume d'Italie

Les italiens se retrouvent désormais en mauvaise posture. Leur flotte est coulée, les navires alliés ne sont pas encore arrivés et pèsent sur l'Italie des menaces de débarquement. En sus, les autrichiens ont très correctement colmaté la brèche de Trieste. Pour eux il n'y a pas trop de choix possibles ; ils continuent leur montée de troupes dans le Nord de l'Italie et dans la région de Trieste pour faire face à l'inévitable contre-attaque. La situation se complique, et l'état major est forcé d'attendre les prochains mouvements de l'ennemi. Un abandon des conquêtes autrichiennes est suggéré, pour préserver les troupes présentent dans ces régions, mais le plan est finalement refusé. On se battre là où l'ennemi se rendra, quoiqu'il en coûte. Les troupes se tiennent prêtes... Ils recruteront 6 unités d'infanterie et 1 d'artillerie.

Troupes italiennes défendant une tranchée dans le Trentin, face aux autrichiens.

Fin du Troisième Tour

Carte de fin du 3e tour

 

Malgré les larges mouvements offensifs entrepris, ceux ci n'ont pour les deux camps procuré aucune solution à court terme dans ce conflit devenu mondial. 

 

Du côté des Alliés, les principales victoires ont été périphériques. L'Afrique Allemande est en cours d'annexion par la France, tandis que les britanniques ont coulé par le fond l'importante marine allemande. Les britanniques échouent pourtant à percer le front oriental. En Russie, les carnages se généralisent sans véritables gains territoriaux pour aucun des deux camps, mais la bataille d'usure épuise les russes face à une coalition d'ennemis. Le Front de l'Ouest a vu quelques progrès français et aucun italien.

 

Pour les Empires Centraux, c'est l'impasse. Les forces d'invasion de la Russie se sont trouvées largement sabrées par les efforts russes tandis que les marines allemandes et turques ont perdu l'avantage stratégique pris par les autrichiens. Malgré tout, chaque front est aisément pourvu par de nombreux renforts; le danger crée par les français et les italiens est passé. Mais il va désormais falloir changer de stratégie pour vaincre. La conquête des balkans est achevée; les combats se déplacent sur les fronts principaux.

Quatrième tour

Désillusions

Tour de l'Empire Austro-Hongrois

L'Empire Austro-Hongrois a su se remettre des cruelles blessures infligées par les russes et les italiens. Si ses armées sont saignées, ses deux lignes de front semblent sûres. Les italiens sont désorganisés, les russes sont repoussés par les efforts des Empires Centraux... Les grands dangers nés des défaites à l'est et de la percée italienne sont loin derrière l'empire, qui peut reconstituer ses forces. Mais la victoire est loin d'être acquise. La flotte risque d'être prise à parti à l'avenir, car les navires allemands ont tous coulé et la puissance turque inquiète les alliés. Le plan est simple ; il faut renforcer les frontières pour pouvoir ensuite percer le front italien, tandis qu'à l'est les restes des corps d'armées autrichiens soutiendront les allemands dans leur marche vers Moscou. Comme la Grande Armée de Napoléon avant elle, l'armée autrichienne place tous ses espoirs dans la prise de la grande ville russe, espérant ainsi briser les espoirs du Tsar

Soldats d'un Régiment Hongrois prenant un peu de repos avant l'offensive pour libérer Trieste

Attaques autrichiennes :

  • En finir avec Trieste, voilà le leitmotiv des autrichiens. 3 fantassins et 2 artilleries affrontent un unique survivant italien, et le détruisent. La frontière ouest de l'Empire est rétablie, l'honneur est sauf. Les italiens peuvent prendre peur, maintenant. 

  • En sus, pour contourner les italiens et les français et peut être forcer la décision à l'ouest, la neutralité suisse est violée par 4 unités autrichiennes ! L'armée suisse, trop peu préparée et pas assez nombreuse avec 1 seule unité, succombe contre autant de pertes chez les autrichiens. Des contreforts des alpes, les austro-hongrois peuvent désormais frapper dans la région du Rhône en France, ou dans la plaine du pô en Italie.

  • La poussée sur Sebastopol, facilitée par le sanglant débarquement des turcs, est très efficace ; 1 seule unité d'infanterie autrichienne soutenue par 3 d'artillerie enfoncent l'unique unité russe claquemurée dans les forts de la ville. Une unité d'artillerie est néanmoins perdue. La Russie voit sa situation encore aggravée avec le perte de sa base la plus importante au sud du front.

 

L'Empire renforce ses troupes de 8 unités d'infanterie et 3 d'artillerie, afin de recouvrer ses forces initiales. 

Tour de l'Empire Russe

Le tableau se noircissant à nouveau pour toute l'Entente et en particulier pour son Empire, le Tsar change de stratégie. Il ne lui est plus possible compte tenu des forces qui lui restent de s'en prendre victorieusement aux grands rassemblements ennemis. Il essaiera donc de fractionner les troupes ennemies, de sorte à les empêcher de faire jouer à un seul endroit leur énorme supériorité numérique. Pis, les révolutionnaires s'agitent ; si l'ennemi marche victorieusement sur Moscou s'en sera probablement fini du régime. Il faut des victoires, encore et toujours. Et vite. Il faut gagner du temps, que les britanniques épuisent les turcs et les français et italiens mettent la pression à l'ouest. Il se murmure aussi que les Etats Unis vont entrer en guerre, mais quand? Les armées russes s'éclatent en divisions plus restreintes, et piquent de leurs contre-attaques les avancées ennemies pour éroder au maximum les envahisseurs.

Soldats de la garde russe tenant une tranchée contre les gaz de combat allemands, en Pologne

Mouvements russes :

  • Attaque en Pologne. Fidèle à son nouveau plan de bataille, l'Empire Russe attaque 2 unités d'infanterie allemande en pologne avec 4 fantassins et 2 artilleries. Les troupes russes, éreintées par des mois et des mois d'attaques et de contre-attaques, n'enlèvent à l'ennemi qu'une unité contre une en retour. L'offensive est un échec mais les troupes ennemies se concentrant en Ukraine vont devoir se disperser pour continuer leur avance vers l'est et protéger ce front nord.

 

Les russes, avec la chute de l'Ukraine et de Sebastopol, voient tout le sud-ouest aux mains de l'ennemi. La Pologne est contestée, mais ce n'est pas suffisant. Une ligne de front est reformée, avec le recrutement de 5 unités d'infanterie; l'empire s'affaiblit.

Tour de l'Empire Allemand

La percée française dans sur le front ouest a été vécue avec grande peur au sein de l’État Major, mais finalement les armées françaises se sont arrêtées rapidement faute de moyens. L'accent, l'obsession désormais du Kaiser, est de contenir les français et d'en finir avec les russes. Les moyens allemands sont donc partagés en deux. L'attention sera portée à reprendre l'Alsace à la France tandis que tous les moyens à l'est passent à l'attaque, avant que les anglais et pire, les américains, ne viennent soutenir les français. Encore et toujours, l'érosion des forces occidentales par les français et à l'est par les russes complique la gestion des renforts allemands, toujours forcés sans cesse de se séparer. Les corps avancés en Russie sont affaiblis par les pertes, tandis qu'à l'ouest le statu quo est tout juste maintenu. Les alliés des allemands essaient de pousser ceux ci à l'offensive totale, en vain.

Fantassins de Westphalie en défense en Alsace; l'Empire Allemand n'attaquera plus à l'Ouest.

Mouvements allemands :

  • Escarmouches en Alsace. 6 unités d'infanterie et 3 d'artillerie allemandes affrontent 1 unité française laissée en défense. L'unité française est détruite et les pertes allemandes sont négligeables, le front Ouest est rétabli.

  • En Pologne, le corps de Von Hindenburg attaque avec 6 unités d'infanterie et 2 d'artillerie contre l'armée russe déjà affaiblie. Pourtant, les soldats du Tsar se défendent avec acharnement et les combats de tranchée dégénèrent en de nombreux points en de terribles corps à corps ; les allemands sont repoussés avec de très fortes pertes. Ils perdent 4 unités d'infanterie contre une seule russe !

  • En Ukraine, nouvelle offensive sur les forces du Tsar qui tenaient toujours le Donbass. 7 unités d'infanterie et 3 d'artillerie attaquaient 7 unités russes dont une seule de canons. Les russes sont étrillés pour 4 fantassins allemands perdus. Le sud de la Russie est en passe d'être conquis ; la voie de Moscou est ouverte.

 

Les allemands viennent d'endurer des pertes importantes, mais ils ont sécurisé le flanc ouest et l'est a vu encore les pertes russes s'accroître. La victoire semble à portée de main... 7 unités d'infanterie et 5 d'artillerie sont recrutées.

 

Tour de la République Française

Les français rassemblent toujours leurs troupes ; ils progressent en Afrique et rassemblent leur flotte pour contrer celle des turcs et des autrichiens en meditterranée. Ces préparatifs prennent du temps car les infrastructures sont très peu nombreuses en Afrique Centrale, tandis que la flotte s'est longtemps dispersée pour couler les sous marins allemands et pour transporter des renforts au Sénégal. Dans le même temps, la menace des allemands en Alsace et des autrichiens en Suisse se fait trop forte. Pendant que l'armée se prépare à l'attaque en Belgique, un corps d'armée lourdement soutenu reformera une ligne de front en Suisse pour joindre les efforts français et italiens. Cette offensive en plein centre du front européen n'est sensé être qu'un prélude à une offensive beaucoup plus vaste qui doit, selon Joffre, percer une fois pour toutes le front allemand et donner la victoire aux alliés. Ce dernier tour ne peut être que le dernier à se renforcer; il risque d'être ensuite trop tard pour les russes.

Tranchée français dans les environs de Tourcoing, frontière belge.

Mouvements français :

  • Attaque en Suisse. 5 unités d'infanterie française soutenues par 7 d'artillerie elles mêmes guidées par une d'aviation attaquent les 3 unités autrichiennes. Luttant courageusement, celles ci sont écrasées sous les obus et étrillées. Les français perdent 2 fantassins.

 

L'armée française se renforce de 4 fantassins et 4 canons; on sent que même dans leur mobilisation les français privilégient l'attaque !

 

Tour de l'Empire Britannique

Les britanniques se préparent à combattre pour la première fois sur plusieurs fronts. Des troupes débarquent sans cesse en France, en quantité suffisante pour bloquer l'armée allemande de Belgique de passer à l'offensive. La flotte se rassemble à Marseille pour attaquer la flotte ennemie en mediterranée, tandis que les offensives au Moyen Orient semblent porter leurs fruits ; les efforts turcs sur leur marine aggravent la situation des russes mais les troupes britanniques commencent à ne plus rencontrer beaucoup de résistance. Une offensive générale est déclenchée en ce sens; l'armée d'Egypte et celle d'Inde lanceront une offensive simultanée en direction du coeur de l'Empire Ottoman. Dans le même temps, un corps expéditionnaire est à l'étude pour renforcer les russes avant que ceux ci ne risquent pour de bon de quitter l'Entente, car le Tsar essuie avec ses troupes l'essentiel des attaques Centrales depuis le début du conflit.

Régiment écossais en marche vers la Syrie.

Mouvements anglais :

  • En Irak, 2 unités d'infanterie, 2 d'artillerie et 1 avion écrasent la seule unité turque encore présente. La route de l'Anatolie semble ouverte.

  • La Syrie est envahie par le corps britannique ayant débarqué en Arabie ; les forces ottomanes semblent partout en déroute.

  • Les troupes britanniques d'Egypte passent enfin à l'attaque après avoir reçu des renforts. Ils foncent sur la palestine avec 5 unités d'infanterie et 3 d'artillerie contre 2 fantassins et 2 canons turcs. Bons au choc et tenaces en attaque, les anglais passent sur le corps des divisions turques qu'ils anéantissent, en ne perdant qu'un unique fantassin.

 

Partout, les turcs ont reculé faute d'ardeur au combat et surtout, de renforts en quantité. Les britanniques marchent désormais sur le cœur de l'Empire. Les troupes britanniques se renforcent de 5 fantassins et 4 artilleries. Ces victoires semblent aller dans le sens du plan stratégique britannique, car la nouvelle des retraites turques inquiète les allemands et les autrichiens.

Tour de l'Empire Ottoman

Après avoir subit de nombreuses pertes, l'armée ottomane est saignée à blanc et recule partout. Sa flotte est engagée, et a subi des pertes en Mer Noire, tandis qu'en Crimée ou au Moyen Orient les divisions turques ont payé un tribut très lourd à l'ennemi. Pourtant, la Sublime Porte n'oublie pas ses plans de conquête et lance sa marine dans de nouvelles opérations tout en envoyant quelques unités de réserve affronter les anglais. La situation devient précaire... Le Sultan est un joueur qui comme ses ennemis anglais tant haïs, privilégie des stratégies périphériques; ses troupes débarquent en Lybie italienne, grâce à la maîtrise austro-turque de la mediterranée ! Cela dit, il est ramené à la raison par ses conseillers; les troupes turques et bulgares quittent les balkans pour défendre le sud du territoire national, envahi par les coloniaux britanniques. Il faut mettre beaucoup d'énergie dans la défense du territoire national...

Tranchée turque face aux britanniques en Syrie.

Mouvements turcs :

  • Opération Amphibie en Lybie. Les turcs envoient 2 transports protégés par 1 cuirassé et 1 croiseur pour débarquer un corps expéditionnaire dans les colonies italiennes. L'opération est un succès, mais les forts côtiers et champs de mines causent une fois encore de lourdes pertes aux turcs, qui se font endommager un cuirassé !

  • En Syrie, 1 unité d'infanterie et 1 d'artillerie turque ne parviennent pas à déloger un fantassin britannique, mais reforment une ligne de front.

 

Pour tenir une ligne du Liban au Caucase, les turcs mobilisent pour la première fois 2 unités de chars pour protéger leur infanterie, ainsi que 2 fantassins de plus. Ces blindés, conçus par l'ingénieur fou Von Ruprecht et engagé par le Pacha, sont sensés bouter les anglais hors d'Asie...

Tour du Royaume d'Italie

Les italiens, saignés à blanc par les attaques et contre-attaques pour Trieste, ont été sévérement repoussés et reconstituent leurs effectifs. Ils se massent dans le nord du pays et recrutent 1 avion et 2 fantassins pour suppléer aux prochaines pertes. Ils n'entament aucun mouvement offensif; l'arrivée des français en Suisse permet aux Aplinis et autres Berseglieris de renforcer sereinement le front, mais les effectifs italiens, trop limités, ne peuvent pour l'instant que menacer l'Autriche sans l'attaquer.

 

 

Dans le même temps, les Etats Unis sont « débloqués » afin de leur permettre d'entrer en guerre légèrement plus tôt qu'historiquement, car les distances à parcourir en mer sont très fortes ; ils se massent dans l'Atlantique. 

Conscrits italiens renforçant le front, au pied des alpes autrichiennes.

Fin du Quatrième Tour

Carte de fin du 4e tour

 

Après le temps des grandes offensives vient le temps des désillusions. La guerre est encore loin d'être finie et chaque bélligérant entre dans une logique d'économie de ses forces. 

 

Pour l'Entente, la situation est plus dangereuse que les tours précédents. Les français ont re-perdu l'Alsace aux allemands, même s'ils n'ont rien perdu dans l'affaire. Le front occidental court de la Belgique à l'Adriatique avec la Suisse, désormais sur la ligne de front. A l'est, les russes ont raté leur contre-offensive et sont pressés de toutes parts. Il n'y a que les réussites britanniques qui convergent lentement mais sûrement vers la Turquie, pour ravir les chancelleries alliées...

 

Pour les Empires Centraux, le tour s'est relativement bien déroulé. Les italiens ont été chassés de l'Empire par les autrichiens, les forces d'invasion de la Russie ont correctement progressé à l'est tandis que le front occidental apparaît toujours aussi solide. L'expédition turque en Lybie menace les arrières des pays alliés. Seul point d'inquiétude, la situation de l'Empire Ottoman; les blindés suffiront ils à renverser la vapeur? 

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