top of page

Blitzkrieg - Opération Red Bear

Partie 2/2

 

Ecrit par Thibault

Phase Trois : Punir l'Ennemi

Je n'ai malheureusement pas de photo pour montrer l'aspect stratégique au début de cette quatrième ronde. Après des assauts avortés du côté des alliés contrebalancés parfois par de brillantes défenses (notamment à Berlin) la situation des forces alliées en Europe est préoccupante, car deux armées soviétiques ont fait une percée de la Saxe vers le Hanovre; Hambourg est encerclée et une armée américaine y est piégée. Allemands, britanniques, français et américains refluent partout et une ligne de front du Hanovre à l'Autriche se dessine. Bientôt, c'est au tour des soviétiques d'attaquer tout azimut, comme ici dans le Nord de l'Allemagne. Sur la photo, un JSU-152 et deux T-34 emportent sur leur "dos" des Tankodesotniki, des mitrailleurs russes. Ils ont éliminé des américains dans leurs retranchements (forêt de gauche) et viennent de pulvériser un char américain, en flammes derrière sa haie.

Heureusement pour les alliés, certaines de leurs unités se battent avec bravoure, comme ce peloton de la 101st US Airborne Division dont le tireur bazooka, soutenus par un groupe de combat et une mitrailleuse .30, a contourné deux T-34/85 soviétiques pénétrant dans une rue berlinoise. Coup sur coup, le groupe américain détruit les deux chars russes, son héroïsme coupant net l'assaut des rouges sur les rescapés de toutes nationalités piégés dans la capitale allemande. 

En Hesse, les choses ne vont pas mieux pour le camp occidental car Staline a jeté en avant ses meilleures troupes et ses officiers les plus compétents, pour crever le front allié. Une compagnie de la garde russe quitte ici son couvert des maisons et des haies pour courir sus à un peloton allemand. La soixantaine de teutons est opposée à environ le triple d'attaquants. Ses tirs arrêteront quelques communistes mais la majorité arrivera au corps à corps. A coup de pelles, de baïonnettes, de rafales et de grenades, les deux camps s'étripent. Les russes ne font pas de prisonniers, faisant payer amèrement aux allemands leur cruelle invasion de la Mère Patrie quelques années plus tôt. 

Les troupes de l'Union Soviétique sont saignées par des années de guerre sanglante, surtout après les désastres des deux premières années de guerre. Heureusement, l'URSS peut compter sur le renfort des anciens alliés de l'Allemagne Nazie, retournée contre elle. Comme ces roumains, qui encadrent des chars lourds russes de leur cavalerie et de leur infanterie. Souvent, ces roumains manquent de punch et subissent à l'occasion de lourdes pertes (y compris quand l'artillerie soviétique tire trop court...) mais leurs attaques viennent pourtant à bout de plusieurs unités américaines, trop disséminées pour contenir ce rouleau compresseur. Pause du midi comme celle de la veille, avant de reprendre pour la phase finale des opérations...

Phase 4: Attaque Générale

Ce dernier tour commence par un net avantage aux forces de l'URSS, qui ont non seulement repoussé l'énorme offensive alliée sur leurs positions allemandes, tchèques et autrichiennes, mais qui ont en plus largement progressé en Allemagne. Sur la portion sud du front voit un certain statu quo avec des escarmouches en Autriche et en Bavière, le nord et le centre sont largement affaiblis et sont sur la route directe des meilleures armées russes, qui traversent la frontière hollandaise et se rapprochent dangereusement de l'Alsace et de la Belgique... Staline apparaît au comble de la joie tandis que les dirigeants occidentaux font grise mine. Ils ordonnent à leurs troupes de s'engager dans une lutte à mort contre le bolchevisme... Loin derrière l'avancée russe, Berlin est toujours encerclée, tout comme quelques petits ports sur la Mer du Nord...

Les alliés n'ont cependant pas dit leur dernier mot! Ici, dans le nord de l'Allemagne, des unités américaines contre-attaquent depuis les ports où elles étaient encerclées et surprennent les russes, épuisés par leurs offensives précédentes. Ces deux Sherman s'en prennent à de gros canons d'assaut et chasseurs de chars russes. Quelques instants après, les deux soviets seront des épaves fumantes, leurs équipages brûlant à l'intérieur.

Dans le centre de l'Allemagne, des unités d'infanterie américaines malmènent les lignes communistes. Ici, une section de GI's prend de flanc un peloton d'infanterie russe. Mais, pas de chance, l'artillerie soviétique a été guidée efficacement et on voit une partie de la compagnie américaine sous le déluge de tirs d'obusiers de 122mm, qui ravagent les champs et les corps en égale mesure.

L'infanterie russe de la garde passe en Hollande. Ce peloton, surveillé par son officier, avance de manière à contourner les lignes allemandes qui lui font face. Ces hommes ne se doutent pas qu'une MG42 est en train de les viser soigneusement de la haie, de l'autre côté du champ...

Une compagnie américaine, composée principalement de réservistes et de remplaçants du fait des pertes du printemps, se prépare à affronter une division roumaine soutenue par des éléments russes, dans une base aérienne allemande du côté de Nuremberg. Ces fantassins se battront avec courage, mais subiront quelques pertes tout de même dans un affrontement chaotique.

  • Conclusion

 

L'attaque des alliés, après quelques semaines, s'est muée en débâcle. Berlin est toujours encerclée, sans plus aucun espoir d'être secourue. Ses derniers défenseurs et survivants ne sont plus qu'une poignée... Des survivants de quantité d'unités s'étant battues en Prusse et en Poméranie s'y abritent toujours. Chaque jour, les soldats soviétiques ramènent des prisonniers de parachutistes et de marines américains, de soldats allemands de toutes armes... La ville tombera, ce n'est plus qu'une question de jours, sinon d'heures.

 

Les soviétiques ont assuré leur emprise sur Vienne, bien qu'ils n'ont réussi à percer vers Munich ou dans les Alpes. Sur le front Nord, les choses se sont bien plus mal passées pour les alliés, qui après quelques grandes victoires, se sont fait percer et le front s'est effondré. Une armée américaine est encerclée à Bremen, et si elle a occasionné de lourdes pertes à ses assaillants russes, attend désespérement un rembarquement dans les navires britanniques qui se pressent sur la côte. Plus grave encore, l'offensive finale des russes a percé le front Ouest; les soviétiques défilent dans les rues d'Asmterdam et sont proches des frontières françaises et belges... 
Victoire des russes, 138 à 71. 


Voici le classement individuel: 
1. Pascal et Laurent [Russes], 20pts, +113 
2. Clément [Russes], 15pts, +51 
3. Dominique [Parachutistes Américains], 14pts, +77 
4. Hubert [Russes], 12pts, +48 
5. Thomas T [Américains], 12pts +41 
6. Jean-Louis [Russes], 10pts, +14 
7. Philippe D [Allemands], 9pts, +5 
8. Thomas M [Roumains], 8pts, +20 
9. Lionel [Russes], 8pts, -16 
10. Valentin [Américains], 8pts, -25 
11. David [Russes], 8pts, -45 
12. Olivier [Américains], 8pts, -68 
13. Didier et Alain [Russes], 7pts, -11 
14. Michel [Américains], 5pts, -58 
15. Hervé [Allemands], 5pts, -76 
16. Bernard [Américains], 5pts, -83 

Chaque joueur est reparti avec; un trophée commémoratif de la campagne, une bouteille de bière du Nord avec étiquette du Tournoi, des décors et/ou des livres, des bons d'achats, des kits de peinture... 

Merci à Abaq-Jeux pour ses lots! 

A l'année prochaine...!

bottom of page