top of page

Ultimate General - Deuxième Campagne de Manassas

 

Ecrit par Thibault

Bataille de Cedar Mountain, 09 Août 1862

Il a fallu un mois pour recompléter les effectifs et réorganiser les divisions de l'armée de Lee, autour de trois corps toujours. Au bout de plusieurs semaines reprennent les mouvements dans le Nord de la Virginie; il faut maintenir la pression après la sanglante déconvenue nordiste dans la péninsule, à l'est de la capitale confédérée, Richmond. La mise sur la défensive des troupes de l'Union masque sans doute une nouvelle offensive, aussi les corps confédérés remontent. 

Briefing de la bataille:

"On dirait que les Fédéraux n'ont pas l'intention d'attaquer pour l'instant. Néanmoins, leur présence dans la péninsule représente une réelle menace pour notre capitale. Nous devons développer une stratégie audacieuse et frapper la ligne de ravitaillement ennemie à Manassas. Les Fédéraux s'empresseront de riposter en déplaçant leurs forces de la péninsule, ce qui allègera la menace sur Richmond.

 

Avancez rapidement vers le nord, autour du flanc droit de l'armée de l'Union et sectionnez la ligne de chemin de fer Orange et Alexandria Railroad pour couper le ravitaillement ennemi."

20200328223758_1.jpg

Le Ier corps de Rénier avance sur l'objectif, une ligne de crête boisée dominant un petit ruisseau. Renforcé d'éléments du corps de Jackson, Rénier détache trois brigades de cavalerie sur le flanc froid pour remonter la ligne de communication fédérale, tandis que ses brigades préparent un mouvement de balayage de la gauche à la droite, avec l'excellente première division en fer de lance, et la deuxième division qui attaquera de front. Des éléments du corps de Jackson renforcent l'offensive et font la liaison entre les divisions.

20200328224235_1.jpg

Les premiers combats à gauche vers 13h30 font tomber de nouveaux conscrits nordistes; beaucoup sont fusillés dans les bois à courte distance. Effrayés, les nouveaux soldats de l'Union perdent pied et délivrent bien peu de salves, alors que la Iere division de Pickett prend le flanc et force l'ennemi à le suivre. Les coups de feu à bout portant font nombre de pertes aux troupes fédérales et celles-ci se replient dans la plaine au delà de la ligne de crête, qui commence à subir tirs et bombardements de la deuxième division et de près de 60 canons.

20200328224618_1.jpg

A 14h30, l'attaque est générale. Toute l'artillerie tonne tandis que la division de cavalerie sur le flanc droit entame ses attaques de prédation; les brigades Stuart et Forrest chargent et fusillent à bout portant une brigade fédérale qui se repliait. Les cris, les hennissements des chevaux et le bruit de plus d'un millier de sabots font paniquer les bleus, qui voient nombre des leurs fauchés à bout portant à coups de pistolets et de cavalerie. La brigade Mahone met pied à terre et prend le parti d'harasser le flanc nordiste à coups de carabines. Pendant ce temps, la deuxième division et les éléments du corps de Jackson passent le ruisseau sous une grêle de balles et de boulets, en hurlant et en pointant les baïonnettes. Les décharges nordistes font pleuvoir l'acier sur les rangs confédérés qui tiennent bon et les fédéraux refluent en désordre. Pendant ce temps, la division de Pickett au nord attire les renforts nordistes en plaine et les combats dégénèrent en charges puis fusillades à longue portée. Les bleus et les gris tombent en nombre dans ce cruel jeu de tir sur cible. Mais les fédéraux doivent reculer.

20200328225351_1.jpg

La bataille s'achève vers 16h, après trois heures de combats acharnés. Certaines brigades confédérés subissent 50% de pertes, notamment dans la division Pickett. Les corps jonchent la pente et sur la ligne de crête, des centaines de tuniques bleues agonisent. La plaine est aussi jonchée de corps. C'est un carnage pour une bataille mineure, mais la crête est sous contrôle du Ier Corps.

Bilan de la bataille

C'est une victoire, facile au regard de l'enjeu; jamais les troupes confédérées ne se sont repliées en désordre et jamais l'attaque n'a connu d'essoufflement malgré les pertes. Il faut dire qu'en comparaison des forces fédérales engagées, les bonus d'expérience du Ier Corps devaient être deux à trois fois supérieurs... Ce qui a permis de soutenir l'assaut et le niveau de pertes.

Les Fédéraux ont un grand nombre de pertes, avec 22 canons perdus, contre 1 seul chez les rebelles. Ils perdent environ 7 500 hommes contre 5 000 confédérés. Il va falloir prendre garde une fois encore, car les pertes de l'Union sont bien plus facilement remplaçables de celles de la confédération...

Dépôt de Manassas, 27 août 1862

Les combats de Cedar Mountain ont encore été très rudes. 

Cette fois encore, c'est le ravitaillement des yankees qui sera ciblé mais avec des troupes de réserve venues d'autres divisions moins éprouvées par les combats.

Briefing de la bataille:

"Nos derniers rapports font mention d'un énorme dépôt de ravitaillement fédéral à Manassas Junction, uniquement protégé par une faible garnison. Vous prendrez la tête de la brigade du Général Trimble. Ses régiments ont pris position dans les bois et sont prêts à lancer l'assaut avant l'aube. De nouveaux renforts sont en route pour vous assister."

Au petit matin, la Brigade Trimble repère le campement fédéral ainsi que les deux camps fortifiés abritant un faramineux butin de munitions. Il faut se dépêcher de passer à l'attaque... Et la brigade charge dans la pénombre du petit matin. Les cris de guerre confédérés tirent du lit la mince garnison nordiste qui peine à faire le coup de feu; des centaines d'hommes à peine réveillés et à demi équipés s'enfuient au beau milieu des tentes.

20200328230605_1.jpg

Les hommes de Trimble prennent le camp nordiste en moins d'une demie heure, avec ses régiments de l'Alabama ou de Caroline. Les trouves virginiennes se préparent à prendre d'assaut le second camp fortifié mais de partout arrivent de petits groupes de tirailleurs fédéraux. 

20200328231443_1.jpg

Une demie-heure de plus, et Trimble a pris le second fort. Il s'agit maintenant de tenir face aux régiments de New York et du Connecticut qui contre-attaquent dans le plus grand désordre. Les rebelles dispersent toutes les contre-attaques en chargeant à leur tour et les bleus ne tardent pas à se débander.

Bilan de la bataille

Les combats auront été très brutaux à courte distance, au milieu des tentes et des fortifications. Les deux camps subissent environ 4500 pertes, avec peu d'engagement de l'artillerie ou de la cavalerie. C'est entre la moitié et les deux tiers des deux armées, tout de même. Il faudra plusieurs jours aux deux divisions pour récupérer blessés et fuyards qui ont rompu les rangs dans la confusion des combats. L'essentiel des pertes est composé de fuyards et de prisonniers dans les deux cas. Le butin récupéré par les confédérés permet tout de même d'équiper en fusils modernes toute l'infanterie du Ier Corps, et en carabines de qualité pour toute la cavalerie...

Seconde bataille de Bull Run, 28 août 1862

Après ces batailles autour de noeuds logistiques vient le second Manassas... L'armée principale est composée de trois corps, toujours les mêmes. Le Ier de Rénier, le IInd de Jackson et le IIIe de Johnston. L'équipement est très bon et si le Ier Corps est composé de vétérans, les second et troisième corps sont aussi aguerris. L'équipement a été amélioré suite aux prises de guerre et peu d'unités sont encore pourvues en fusil des années 1840 ou antérieurs, ni d'artillerie désuète. L'armée est prête pour la bataille.

Briefing de la bataille

" Suite aux récents événements de la campagne de la Péninsule, une partie de nos forces ont lancé une grande manoeuvre de flanquement et pillé le dépôt de ravitaillement de l'Union à Manassas Junction. 

La ligne de communication entre le Général Pope et Washington était menacée. Il a dû abandonner sa ligne de défense au fleuve Rappahannock. 

Nous nous sommes repliés à quelques kilomètres au nord-ouest et avons établi une position défensive à Stony Ridge dans l'espoir d'attirer Pope dans un piège. Le reste de notre armée avait laissé Richmond sans défense pour nous soutenir et attaquer l'armée de l'Union par surprise."

En fin de journée du 28 août, le IIe corps de Jackson remonte vers Stony Ridge quand il aperçoit une colonne bleue au sud-est de sa position. N'écoutant que sa témérité, il ne se dérobe pas et quitte la ferme où commençaient à camper ses hommes. Ses deux premières divisions engagent alors aussitôt le combat, alors que la troisième division de cavalerie est déjà sur l'objectif au nord. Les coups de feu claquent vers 18h30 et sans se laisser défaire par la surprise, les brigades du Ier Corps Fédéral chargent. Les hommes au chapeau noir de la Iron Brigade de Gibbons chargent aussitôt et subissent de lourdes face aux hommes du Tennessee et de l'Alabama de Davies et Colquitt. Les bleus sont repoussés avec de lourdes pertes.

20200329001227_1.jpg

Les combats sont assez violents. Les soldats du 11e Mississipi et du 7e de Caroline chargent une brigade fédérale alors qu'elle est rejetée dans un ruisseau à l'ouest à coup de mitraille, tandis que Gibbons et Doubleday essaient toujours de s'emparer des bois. Sans succès, car les hommes du IIe corps tiennent bien malgré les pertes. Au nord, la brigade Bragg doit détacher des tirailleurs pour reprendre la ferme aux soldats bleus.

Au bout d'une heure de combat, les fédéraux se retirent. L'infanterie de Jackson pousse donc jusqu'à Stony Ridge, à quelques kilomètres au nord. Les hommes ne pourront alors se reposer que très tard dans la soirée, et en veillant bien à surveiller les accès sud à la voie de chemin de fer...

20200329001915_1.jpg

C'est le matin du 29 août. Les brigades de cavalerie du IIe Corps démontent à pied et viennent occuper la voie de chemin de fer. Les hommes sont alors couchés contre le remblais de terre, bien à couvert. Pendant ce temps, tout le corps d'armée se déploie sur une ligne fortifiée, en contrebas de Stony Ridge. Tous les accès sont couverts par l'artillerie et l'infanterie rebelle, mais qui se retrouve fortement étendue, sur une très longue ligne...

Vers 08h30, les premières tuniques bleues s'avancent sur la route, et aussitôt les premiers coups de feu claquent. 

La ligne de chemin de fer n'est prise que vers midi, alors que les bleus ne sont passés à l'attaque que vers 11H. Les combats y ont été très durs; les cavaliers rebelles ayant ouvert le feu avec leurs carabines à bout portant et repoussé les bleus plusieurs fois. Les boulets et les obus lacèrent la plaine et creusent des brèches sur la levée de terre du chemin de ferre. Vers 14H, une timide avance nordiste échoue dans le sang au nord; les confédérés savourant le premier repli des bleus en agitant fusils et chapeaux. A 15h, les brigades de l'Union commencent à se rassembler sur tout le pourtour des positions rebelles; Jackson sent qu'il risque d'être débordé ou submergé. 

Il renvoie alors des estafettes pour trouver le Ier et le IIIe corps de Rénier et Johnston, pour vite accomplir le piège et arriver sur son flanc droit. 

C'est au nord de Stony Ridge que le danger est le plus pressant. A 15h, un premier assaut nordiste a été vivement repoussé. Les pertes confédérées restent légères, mais les bleus ont une large supériorité numérique et les barricades sudistes sont sévèrement canonnées. 

A 15h30, c'est au centre que la prochaine attaque se joue. Trois brigades fédérales contre deux sudistes, mais qui sont soutenus de près par des canons. Les fédéraux avancent en ligne, vident leurs fusils en volées imprécises mais provoquent le feu rebelle à longue portée... Et chargent. Ils doivent alors être repoussés à la baïonnette et on se tue à coups de fusil et d'arme blanche dans les champs ou autour des barricades de Jackson, qui doit encore envoyer tous ses renforts plus au nord...

20200329003457_1.jpg

A 16h, le nord renvoie ses troupes à l'attaque. Le corps de Heintzelman progresse sous un déluge de balles et de boulets. Jackson a envoyé tout ce qu'il pouvait pour soutenir la brigade Bragg, qui perd 30% de ses effectifs en une heure et deux assauts. Deux brigades de cavalerie démontent et rejoignent deux batteries d'artillerie. Les nordistes avancent en ligne sous le son des tambours et des fifres, drapeaux au vent et arme à l'épaule. Les volées en cueillent par dizaines et les boulets fauchent les premières lignes. Au moins 500 bleus sont touchés, et la situation empire. Mais le pas de charge est sonné et les officiers mènent leurs hommes sabre au clair. Le coup de feu confédéré se fait à volonté et les rangs bleus se clairsèment, mais la charge arrive au bout malgré les pertes. Bragg perd encore des dizaines d'hommes, passés au fil des baïonnettes. Ses troupes refluent en désordre alors que 40 canons et obusiers et environ 850 cavaliers démontés chargent leurs carabines... 

Le déluge de feu sera mortel et deux brigades nordistes sur trois vont battre en retraite, laissant quantité de morts et d'agonisants dans le nuage de fumée. Quatre autres brigades avancent pour percer tout le flanc de Jackson, qui est encore attaqué au centre et sur le flanc opposé...

A 16h30, le repli de Jackson est général. Les positions nord ont été enfoncées au prix de lourdes pertes par les nordistes; beaucoup de canons ont dû être abandonnés et les cavaliers déployés à pied et en tirailleurs ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour ralentir l'avancée d'Heintzelman. Le bruit caractéristique des carabines claque tout le long de la retraite de la Iere division. Les cavaliers perdent beaucoup d'hommes, mais tout le monde gagne le couvert des arbres, finalement, et reforme des positions plus proches de Stony Ridge pour contrebattre l'avance nordiste.

Au centre, menacés par la chute du flanc nord, les hommes de la seconde division endurent de lourdes pertes lors du repli. Au sud, a une brigade contre six, les rebelles se replient...

Tout le monde bat en retraite sur Stony Ridge. Jackson est à deux doigts d'être défait et détruit. 

20200329004541_1.jpg

A 17h30, le Ier Corps de Rénier arrive sur le champ de bataille. Il faudra vite agir pour aider Jackson ! Les colonnes comportent la brigade Texane de Hood, et les virginiens de Kemper. Il y a aussi beaucoup de Géorgiens qui sont prêts à se battre, aux chants de Dixie's Land ou Johnny Reb. Au loin tonnent les canons et les volées de milliers de fusils; Stony Ridge est assiégée.

20200329004913_1.jpg

Il est 18h15 et Jackson tient avec le bout des ongles, ses divisions recroquevillées sur Stony Ridge. Les fédéraux sont éreintés par les assauts sous les vollées de balles et de mitraille; ils ont perdu des centaines d'hommes sur la pente et dans les champs. L'avancée par les bois sud ralentit les unionistes mais les protège un tant soit peu du déluge de plomb. Jackson a perdu au global près de 40% de ses effectifs depuis les combats du matin; ses 9000 hommes encore valides font face à plus de 35 000 fédéraux.  

20200329005120_1.jpg

A 18h30, le "Rebel Yell" est entonné par tout le Ier Corps qui passe à l'attaque. Les 15 000 hommes de Rénier chargent, Stuart et Forrest en tête. Les cavaliers confédérés mettent le plus grand désordre dans les lignes nordistes; les fédéraux battent alors en retraite et font le coup de feu avec des cavaliers qui vident revolvers et carabines sur leurs rangs. Au sabre et au pistolet, la brigade Forrest enfonce une brigade yankee mais le général sudiste est touché d'une balle qui lui érafle la tempe et l'assomme; ses soldats le ramènent péniblement dans les rangs. Pendant ce temps, la Iere division enfonce au corps à corps deux brigades nordistes, pendant que deux autres s'étrillent à bout portant avec les géorgiens de Walker. 

Les nordistes reculent... L'encerclement de Jackson est rompu. A 19h les corps d'armée ne sont presque plus aux prises les uns des autres et le calme est revenu sur le champ de bataille. Rénier et Jackson font alors le tour des positions environnant Stony Ridge. L'endroit est jonché de morts et de blessés, en particulier yankees, qui ont grimpé à l'assaut de la colline pendant près de 3 heures. 

Le plan est apprêté pour le lendemain; Jackson tiendra position avec ses unités exsangues et accrochera les unités du nord, mais sans progresser de façon trop hardie. Le Ier corps balaiera la plaine du sud en direction du lieu de la première bataille de Bull Run, plus d'un an auparavant. Le IIIe corps de Johnston, arrivé à la nuit tombé, poussera plus bas encore. L'idée est de se montrer extrêmement agressifs pour provoquer la déroute de l'union par des assauts continus et des combats à bout portant, qui font plus rapidement perdre pied aux conscrits yankees. 

Eprouvés par les marches forcées de la veille et par les combats, les deux armées ne se mettent en branle que quand Johnston dispose de toutes ses troupes, soit vers 15H. Deux corps d'armée arrivent donc par l'ouest. 

20200329010346_1.jpg

16h40, au bout de près de trois quarts de combats, Jackson a essuyé deux attaques des unités fatiguées de la veille, du corps d'Heintzelman. Il les a facilement repoussées, d'autant que le premier corps a étrillé le flanc gauche yankee. Après Forrest, c'est le général de cavalerie Stuart qui est touché par balle au bras, mais les unités confédérées enfoncent le flanc fédéral, tombent sur une vingtaine de pièces déployées face à Jackson, qu'elles prennent de flanc et capturent après avoir subi des pertes à mitraille. C'est tout le flanc gauche nordiste qui s'effondre alors. Rénier pousse sur Chinn Ridge, qu'il prendra d'assaut texans en tête. les fédérés sont étrillés, mais canonnent encore sévèrement les troupes sudistes. 

20200329010436_1.jpg

Au même moment, c'est Johnston qui attaque brutalement Dogan Ridge; il écrase à deux contre un les yankees qui tiennent la position. Ses cavaliers démontés feront le coup de feu en tirailleurs le temps de couvrir la progression de deux de ses divisions, qui repousseront les nordistes au corps à corps et les rejetteront en déroute. Il envoie une division aider Rénier sur Chinn Ridge, mais sans succès; celle-ci sera repoussée avec de lourdes pertes. 

A 17H, il n'y a plus de troupes en ordre entre Johnston et Henry Hill, sur les arrières de l'armée fédérale. 

20200329011351_1.jpg

Le canon continue de tonner au nord, mais Jackson ou Rénier n'entreprennent plus d'actions offensives une fois Stony Ridge sécurisée et les collines Est également. Il appartient à Johnston de porter le coup fatal, ce qu'il s'empêche de faire en captureant Henry Hill vers 18h30.

Les troupes éreintées du Nord, décimées par des assauts sanglants et des contre-attaques par le flanc, sont obligées de battre en retraite. 

Bilan de la bataille

C'est un nouveau bain de sang, qui dégage "définitivement" Richmond par la défaite de toutes les armées de l'Union dans ses environs proches. Les unités fédérales ont été saignées, tout comme le corps de Jackson et certaines unités de Rénier (notamment sa cavalerie, durement éprouvée par la perte de deux généraux sur trois et de la moitié de ses effectifs). 

Environ 63 000 fédéraux ont combattu 45 000 confédérés. 

Les nordistes ont perdu environ 32 000 hommes, soit la moitié de leur armée. Ce niveau de pertes se comprend par les terrifiantes pertes subies en s'en prenant à "Stonewall" Jackson, qui a tenu le chemin de fer, ses fortifications et Stony Ridge en dernière ligne jusqu'au bout des ongles. Au second jour, tout le flanc gauche de l'union a rompu; deux corps d'armée ont été détruits pour partie, capturée pour une autre, et se sont enfuis pour le reste. Les unionistes ont perdu 86 canons dont beaucoup auront été récupérés par les forces de Johnston dans la déroute fédérale. Les confédérés, eux, perdent un peu plus de 19 000 hommes; dont cette fois beaucoup de prisonniers quand le flanc nord de Jackson s'est effondré. 

La confédération va maintenant chercher à passer à l'attaque...

20200328225952_1.jpg
20200329000642_1.jpg
20200329002923_1.jpg
20200329002947_1.jpg
20200329003138_1.jpg
20200329003734_1.jpg
20200329005509_1.jpg
bottom of page