top of page

Axis & Allies 1914

Tour 1 & 2

Ecrit par Thibault

Axis And Allies est un jeu de stratégie au concept relativement ancien ; sa première mouture date du début des années 80. Dans ce jeu qui simule les deux conflits mondiaux, chaque joueur est à la tête d'une faction et doit jouer avec son/ses coéquipiers pour gagner la guerre. Pour ce faire, on utilise sa puissance industrielle (et celle de ses conquêtes) pour recruter de nouvelles unités sur terre, sur mer et dans les airs afin de repousser et détruire l'ennemi. Le jeu est à base de concepts simples ; chaque unité a un coût, un potentiel de mouvement et une valeur de combat associée à un D6.

Pour autant, les stratégies employées, que ce soit dans les choix stratégiques (attaquer à l'est ou renforcer la marine, par exemple), ou dans les combinaisons de troupes, donnent une très grande profondeur au jeu. Au club, nous en avons quelques experts...

 

Pour cette version 1914 que nous jouons, ses particularités sont multiples. Tout d'abord, dans le nombre de joueurs possibles. Dans notre récit, seront associés aux pays suivants les noms des joueurs entre parenthèses :

  •  Du côté de l'Entente :

    • République Française (Philippe B)

    • Empire Russe (Thibault R)

    • Empire Britannique (Laurent R)

    • Royaume d'Italie (Philippe B)

    • Etats Unis d'Amérique (Thibault R)

  •  Du côté des Empires Centraux :

    • Empire Allemand (Clément R)

    • Empire Austro-Hongrois (Valentin D)

    • Empire Ottoman (Serge R)

 

 

Les positions de départ permettent aux alliés d'encercler leurs ennemis, mais ceux ci ayant mobilisé plus rapidement sont en meilleure posture de départ. D'autant plus que leur puissance industrielle n'est pas à négliger...

Les positions de départ permettent à l'Entente d'encercler ses ennemis, mais ceux ci ayant mobilisé plus rapidement sont en meilleure posture de départ. D'autant plus que leur puissance industrielle n'est pas à négliger...

 

Les règles de cette version privilégient la guerre d'usure à la guerre de mouvement :

  1. les troupes ne s'affrontent qu'une fois par tour et même dans les zones contestées, les troupes ne sont pas obligées de passer à l'attaque et peuvent rester dans leurs tranchées.

  2. Les zones maritimes protégées par mines et forteresses sont également dangereuses à traverser.

  3. Enfin, les forces aériennes sont anecdotiques, mais elles peuvent en cas de supériorité lourdement avantager l'artillerie, lui permettant par la reconnaissance de mieux se régler sur les positions ennemies.

 

Ajoutons que des règles spéciales conditionnent l'entrée en guerre des américains et permettent aussi aux Empires Centraux de sortir les russes de la partie, en provoquant la révolution...

Plans de campagnes :

Les deux camps ont chacun opté pour une stratégie en début de partie, de manière orale et plus oumoins concertée...

  •  Pour l'Entente, il s'agit de mettre rapidement la pression sur les turcs depuis l'Inde et emporter rapidement les colonies ennemies en Afrique. La pression sur le continent devra venir des deux fronts, ouest et est, de manière continue.

  • Pour les Empires Centraux, la stratégie est de faire craquer rapidement la Russie dont lasituation politique est instable, tout en menaçant les colonies ennemies pour dévier lesrenforts ennemis du continent.

 

Comme nous pouvons l'observer, le rapport de forces est clairement en faveur des Empires Centraux, d'autant plus que la quasi-totalité de leurs troupes commencent à proximité des zones de combats alors que les troupes alliées sont parfois pour moitié en réserve.

Premier tour

Belligérance et Embrasement

Les Autrichiens commencent la partie avec de nombreuses troupes; ils préparaient déjà leur expansion dans les Balkans où de nombreux états sont sortis affaiblis de plusieurs années de guerres intestines ou contre les turcs. En cette fin du mois de Juillet 1914, l'Archiduc François-Ferdinand se fait assassiner avec son épouse alors qu'il est en visite officielle à Sarajevo, par un nationaliste Serbe. Le pays mobilise, et l'Empereur François-Joseph prépare sa revanche sur le Royaume de Serbie. Au total, l'Empire aligne :

  • 48 unités d'infanterie, dont 24 sur le Front Russe

  • 12 sur le Front Italien et 12 en réserve.

  • 12 unités d'artillerie, dont 6 sur le Front Russe, 4 sur le Front Italien et 2 en réserve.

  • 1 cuirassé, 1 croiseur et 1 transport dans les ports de la Mer Adriatique.

Assassinat de l'Archiduc François-Ferdinand à Sarajevo

Averti par les russes du Casus Belli que produirait une intervention autrichienne en Serbie, l'Empereur lance ses forces orientales contre les forces du Tsar en Pologne et en Roumanie. Les roumains penchaient côté russes mais étaient neutres ; l'agression autrichienne sera fortement condamnée. L'Albanie, proche de l'Italie qui vient de passer du côté de l'Entente, n'est pas inquiétée. Les forces autrichiennes s'élancent.

  •  Offensive de Pologne. Les autrichiens alignent 6 unités d'infanterie, et 2 d'artillerie, contre des forces russes de taille égale. Les combats sont très meurtriers, et très vite les forces russes prennent l'avantage. Les troupes de Hongrie et de Galicie sont fauchées en nombre en attaquant de front les retranchements tsaristes, tandis que la cavalerie russe entame l'ennemi dans de furieuses contre-attaques sur les flancs. Les Autrichiens perdent 5 unités d'infanterie contre 3 chez les russes, qui ont bien tenu.

  • Offensive de Roumanie. Les autrichiens mettent le paquet en Roumanie ; ils envoient 11 unités d'infanterie et 2 d'artillerie contre seulement 2 unités d'infanterie roumaines et 1 artillerie. Pourtant, ils ne parviennent à l'emporter définitivement, même s'ils ne subissent presque pas de pertes et que les roumains perdent 1 infanterie et 1 artillerie. Malgré cette hécatombe, les roumains espèrent recevoir bientôt le soutien des russes qui sont tout proches...

  • Offensive de Serbie. Vengeurs, les autrichiens attaquent avec 7 unités d'infanterie et 2 d'artillerie, contre 3 infanteries serbes et 1 artillerie. Le terrain montagneux, s'il ne garantit par la victoire serbe, empêche les autrichiens d'exercer le poids du nombre. Les serbes infligeront deux pertes en infanterie chez les autrichiens, en recevant autant ainsi qu'une perte d'artillerie.

 

Le combat continue dans ces régions, l'Empire Austro-Hongrois n'ayant réussi à l'emporter sur aucune de ses attaques. Pour autant, ses pertes restent relativement légères et ses troupes récemment mobilisées font mouvement vers les frontières italiennes et orientales, pour renforcer les troupes déjà présentes. Il a perdu 7 unités d'infanterie lors de ces mouvements offensifs, contre 6 fantassins et 2 artilleries. L'Empire mobilise à la fin de son tour 5 unités d'infanterie, 2 d'artillerie et 1 d'aviation.

Tour de l'Empire Russe

L'Empire Russe n'est pas prêt à la guerre. La tension sociale est très forte, son armée dispersée et l'ennemi très nombreux aux frontières. Pourtant, la protection accordée à la Serbie et à la Roumanie implique l'entrée en guerre de l'Empire, bientôt rejoint par ses alliés. Le Tsar, avec le Grand Duc Constantin, prépare un plan audacieux pour mettre la pression sur ses adversaires. Avec ses réserves de Biélorussie, il détruira les restes de l'armée Autrichienne impudemment aventurée en Pologne, de sorte à menacer la prusse allemande. Dans le même temps, le reste des troupes devra se concentrer pour être plus efficace, et sachant que les turcs ne manqueront pas d'agir, les forces russes de Crimée et du Caucase attaqueront l'Orient Ottoman, en Mésopotamie notamment. Les dés sont jetés. 

Le Tsar Nicolas II inspectant un régiment d'infanterie.

Pour réaliser ce plan, l'Empire Russe dispose en début de partie de :

  • 35 unités d'infanterie, dont 15 seulement sur le Front de l'Est, le reste en réserve.

  • 13 unités d'artillerie, dont 6 sur le Front de l'Est, le reste en réserve.

  • 1 Cuirassé dans la Baltique

  • 2 Croiseurs dans la Mer Noire

Le Tsar remet le destin de son Empire entre les mains de Dieu :

  • Contre-offensive en Pologne. Les réserves montent au front, portant les 3 unités d'infanterie et les 2 d'artillerie à 12 infanteries et 6 artilleries. En face, il ne reste qu'une unité autrichienne d'infanterie et 2 d'artillerie... Le « Hurrah » tonitruant des fantassins russes montant à l'assaut se mêle au fracas de tonnerre de l'artillerie lourde. Les forces de l'Archiduc sont balayées au prix de pertes légères, une seule unité d'infanterie, la Pologne est sauve et les allemands ont toute une armée en face d'eux.

  • En Mésopotamie, la chaleur épuise les russes qui passent la frontière turque. 3 infanteries russes soutenues par 2 artilleries lancent l'assaut sur les 2 unités d'infanterie et une d'artillerie turque. Le combat s'éternise mais d'un coup, les forces du Sultan se rendent. Contre l'ensemble des forces ottomanes, les russes perdent 2 fantassins et 1 artillerie, soit des pertes équivalentes à celles infligées. Pourtant, les turcs sont désormais « pris à revers », et la crimée voit la perspective d'une attaque ottomane s'éloigner.

 

Les russes amassent leurs troupes en Ukraine, soutiennent la Roumanie et rapatrient leurs forces d'Orient à Sebastopol, dans le sud. Pour l'instant, la ligne de front apparaît solide et des renforts sont acheminés de partout. L'Empire a perdu 3 unités de fantassins et 1 d'artillerie dans des combats qui ont coûté 3 unités d'infanterie et 3 d'artillerie aux autrichiens et aux turcs. A Moscou sont recrutées 5 unités d'infanterie, 1 d'artillerie et 1 d'aviation.

Tour de l'Empire Allemand

L'Allemagne est bien préparée à la guerre. Ses troupes sont prêtes, rassemblées. Le Kaiser ordonne une dernière revue de la Garde et lance le conflit. Bien conscient que la guerre ne peut être jouée sur deux fronts, l'état major impérial estime qu'une victoire à l'ouest est primordiale, pour ensuite se tourner face aux russes. Le Kaiser n'est pas du même avis ; il convient de frapper fort sur les deux fronts pendant que les français ne sont pas encore soutenus par les anglais, et que les russes sont dispersés. Le Plan Schlieffen, qui vise la chute de la France, est néanmoins maintenu. Von Lettow devra, avec ses forces d'Afrique, mobiliser l'attention des alliés. L'importante flotte du Kaiser devra quant à elle contester la suprématie anglaise en haute mer.

 

 

Pour réussir l'attaque, l'armée allemande se dispose comme suit :

45° Régiment de Prusse à l'attaque des positions belges.

  • 63 unités d'infanterie, dont 23 sur le front Ouest, 12 sur le front Est, et 24 en réserve. 4 unités sont présentes en Afrique, mais largement dispersées.

  • 23 unités d'artillerie, dont 10 sur le front Ouest, 4 sur le front Est, 6 en réserve et 1 en Afrique.

  • 1 unité d'aviation, en réserve.

  • 4 sous marins dispersés en Mer du Nord et dans l'Atlantique

  • 1 Cuirassé et 2 croiseurs en Mer du Nord.

Décidé a ruser, le Kaiser compte traverser la Hollande et la Belgique pour asseoir sa domination sur le nord-ouest de l'Europe et menacer la France. Dans le même temps, la U-Boot attaqueront la flotte anglo-canadienne au large de Terre Neuve. A l'Est, les autrichiens devront être vengés en Pologne et enfin, Von Lettow tentera avec ses maigres forces la capture de l'Afrique du Sud.

 

Le Kaiser se lisse les moustaches, et attend les rapports des offensives :

  • Offensive en Belgique. 14 unités d'infanterie, venues de la Ruhr et de l'Alsace allemande, soutenues par 6 artilleries, attaquent 1 infanterie et 1 artillerie belges. Les belges sont balayés et les allemands perdent 1 infanterie. La Belgique est prise et les français, menacés par le nord.

  • Offensive en Hollande. Malgré la protection des Américains, la neutralité hollandaise est compromise par l'invasion d'un corps lourdement soutenu ; 3 unités de fantassins et 4 d'artillerie l'envahissent et tuent ou capturent son unité d'infanterie et d'artillerie contre des pertes négligeables. La Hollande est prise et les arrières des allemands assurées au Benelux.

  • Offensive de Pologne. Arrivant trop tard pour soutenir les autrichiens en cours de destruction par les russes, les prussiens montent au front au son de leurs hymnes martiaux. Ils amassent 12 unités d'infanterie et 6 d'artillerie soutenues par 1 unité d'aviation, contre 11 fantassins et 1 artillerie russes. Les forces du Tsar perdent pied lorsque leurs positions, lourdement matraquées par l'artillerie lourde allemande -dont les tirs sont guidés par les vols de reconnaissance- sont abandonnées. Les russes refluent, ayant perdu 10 fantassins contre 4 allemands tant la disproportion des matériels était grande. La Pologne n'est cependant pas encore conquise, les survivants russes s'accrochant malgré tout au terrain.

  • Offensive d'Afrique du Sud. Von Lettow a à sa dispostion 1 unité d'infanterie et 1 d'artillerie contre des forces sud-africaines de même composition. Le combat est brutal et les coups de main nombreux, à tel point que chaque camp détruit le soutien d'artillerie de l'autre sans être pourtant capable d'en finir une bonne fois pour toutes.

  • Combat Naval au large du Canada. 2 U-Boot allemands essaient de couler 1 Croiseur et 1 Transport anglais. Les sous marins y parviennent sans pertes, bloquant toute l'armée canadienne au sol.

 

Les forces allemandes sont renforcées par leurs réserves ; à l'Ouest c'est plus de 30 unités allemandes qui font face à moitié moins d'unités françaises sur la ligne de front, tandis qu'à l'est de longues colonnes marchent sur la Pologne. En Afrique, le drapeau allemand est hissé sur le congo belge et les colonies britanniques du Nigeria et de la Côte d'Or sont occupées. Un bon tour pour les allemands, qui se préparent à l'offensive totale le tour prochain, forts de larges effectifs et de zones conquises. De plus, les pertes russes compensent celles des autrichiens. Les allemands recrutent 5 unités de fantassins, 2 d'artillerie et 1 Cuirassé. 

Tour de la République Française

La République Française est dans une position difficile en ce début de conflit. Ses armées sont dispersées sur le territoire et dans ses colonies, sa puissance industrielle ne vaut pas celle du vaste Empire Allemand et pire, l'Alsace et la Lorraine sont encore sous le joug teuton. Le Président Poincaré nomme Joffre à l'état-major de l'armée. Les russes appellent déjà à l'aide sur le Front Est ; il faut les soulager. Les français se préparent donc à rassembler leurs troupes et leurs flottes, tout en ne ménageant pas les allemands dans leur progression. L'état major lance un plan ambitieux et probablement sanglant, qui vise à porter la guerre chez l'ennemi. La Marine doit rapidement aider les britanniques à asseoir leur domination sur les mers.

 

Les forces de départ de la France semblent peu à même d'accomplir cet objectif, car la mobilisation est plus lente :

Troupes du 24° d'Infanterie se préparant à la contre-attaque de Mons.

  • 30 unités d'infanterie, dont 12 sur le Front, 16 en réserve et 4 dans les colonies.

  • 8 unités d'artillerie, dont 4 sur le front et le reste en réserve, aucune dans les colonies.

  • 1 unité d'Aviation à Paris.

  • 1 Cuirassé et 1 Transport à Bordeaux

  • 1 Cuirassé, 1 Croiseur et 2 Transports à Marseille.

 

Immédiatement, la contre-attaque est lancée :

  • Contre-offensive de Belgique. Arrivée trop tard pour soutenir les belges, les français montent baïonnette au canon sur les positions allemandes, laquelle est efficacement soutenue par une artillerie guidée par l'aviation. 12 fantassins, 4 artilleries et 1 unité aérienne affrontent 12 fantassins boches, 2 artilleries. Le combat est brutal ; les mitrailleuses hachent les français mais ceux ci progressent sous les coups de boutoir des fameux canons de 75. Chaque camp subit une véritable hécatombe dans ces combats qui souvent dégénèrent en affreux corps à corps. 7 fantassins sont perdus dans les deux camps, mais la ligne de front s'établit désormais en Belgique plutôt que dans le nord de la France.

  • Combat Naval au large du Canada ; 1 Cuirassé et 1 Croiseur français prennent à parti les 2 sous marins allemands présents, en coulent un et forcent l'autre à l'immersion.

 

Les français font progresser leurs conscrits en Picardie et en Bourgogne pour soutenir la contre-attaque contre les allemands, et renforcer le front. La pression est forte sur les teutons, mais ceux ci sont encore en surnombre. En Afrique, les unités coloniales marchent lentement mais sûrement vers le Togo. La République se renforce de 4 fantassins et 3 artilleries.

Tour de l'Empire Britannique

L'Empire Britannique commence avec de vastes ressources, il s'étend sur d'immenses territoires et est capable de mobiliser dans de nombreuses colonies en plus de sa métropole. Sa flotte, la plus grande du monde, domine les mers. Pourtant, la dispersion de ses troupes implique qu'elle mettra du temps à intervenir. Rapidement, le Premier Ministre décide d'aider ses alliés en priorité dans les fronts périphériques, notamment pour abattre rapidement les turcs et frapper dans les balkans, le ventre mou de l'Empire Austro-Hongrois.

 

Les forces de départ sont conséquentes :

 

  • 34 unités d'infanterie, dont 12 en métropole, 6 au Canada, 6 en Inde, 10 en Afrique.

  • 10 unités d'artillerie, dont 3 en métropole, 2 au Canada, 2 en Inde, 3 en Afrique.

Troupes britanniques en marche sur la Perse.

  • 1 Croiseur et 1 Transport au Canada (déjà coulés par les allemands au moment où les anglais peuvent jouer)

  • 1 Croiseur et 1 Transport en Meditérrannée.

  • 1 Cuirassé, 1 Croiseur et 1 Transport dans l'Océan Indien.

  • 1 Cuirassé, 2 Croiseurs et 1 Transport en Mer du Nord.

 

 

Le plan est vite adopté ; soulever l'Arabie et conquérir la Perse pour soutenir rapidement les russes en Mésopotamie avec les forces d'Inde, tandis que les forces d'Afrique Centrale et d'Egypte-Soudan réduiront les positions allemandes en Afrique, tout comme une contre-offensive sera lancée en Afrique du Sud pour se dégager de l'étreinte des forces de Von Lettow. Enfin, en Mer du Nord, la flotte doit couler 2 sous marins allemands pour en finir avec cette marine. Le but sera également de renforcer rapidement le front français...

 

Kitchener attend impatiemment les résultats de ses mouvements :

  • Attaque en Perse. Le Shah aligne 1 infanterie et 1 artillerie contre 5 fantassins et 2 artilleries de l'armée d'Inde. Les britanniques perdent 1 fantassin et détruisent les forces perses ; la drapeau britannique flotte sur Téhéran.

  • Offensive au Congo Belge. Les britanniques alignent 2 fantassins contre 1 infanterie allemande ; chaque camp perd un fantassin et le Congo Belge passe sous contrôle britannique.

  • Contre-offensive en Afrique du Sud. 2 fantassins britanniques attaquent 1 fantassin Askari de von Lettow. La bataille se termine par une large défaite allemande ; les suf-africains n'ayant que des pertes négligeables contre l'unité allemande.

  • Combat naval en mer du nord. 1 cuirassé, 1 transport et 2 croiseurs anglais coulent les deux sous marins allemands sans prendre de pertes.

 

En Orient, un débarquement britannique en Irak permet de soulager les russes, durement éprouvés par les sacrifices qu'auront nécessité leur conquête, tandis qu'une autre force débarque en Arabie, soulevant la péninsule contre les turcs. L'Empire mobilise en Inde, 4 infanteries et 1 artillerie ainsi qu'un Transport et une unité aérienne en Métropole. Le Royaume Uni a mis une grande pression sur les turcs depuis le sud et l'est tout en réduisant les allemands en Afrique. Cela se joue au prix d'aucune unité encore débarquée en France. 

Tour de l'Empire Ottoman

Spahis Turcs chargeant l'infanterie russe sur les bords du Tigre.

La Sublime Porte est dans une situation complexe en ce début de conflit. Elle dispose de larges troupes mais son industrie, encore pauvre, ne peut soutenir seule une guerre prolongée. De plus, les russes l'envahissent déjà, l'Arabie a rejoint les anglais et ceux ci marchent en nombre depuis l'Inde. Pour autant, le Sultan est plein de ressources et a à cœur d'étendre son Empire. Pour cela, une stratégie agressive est adoptée dans les balkans et en mer Mediterranée. Le Sultan élabore un plan simple et agressif. Soutenir les autrichiens contre les russes au maximum, et combattre les anglais à l'est. Il faut aussi s'étendre rapidement pour pouvoir soutenir une guerre prolongée, la Grèce sera donc envahie. 

 

Les forces de départ turques sont les suivantes :

  • 23 unités d'infanterie, dont 9 seulement sur le front égyptien, syrien ou du Caucase.

  • 6 unités d'artillerie, dont 2 sur le front.

  • 2 Croiseurs dans le détruit des Dardanelles.

 

Les mouvements turcs s'organisent comme suit :

  • Contre-offensive en Mésopotamie. 6 fantassins et 2 artilleries turques affronteront 2 infanteries et 2 artilleries, moitié anglaises, moitié russes. Le combat est âpre, les anglais sont exterminés tandis que les russes tiennent bon. Un temps débordée, leur infanterie parvient à repousser les charges de la cavalerie ottomane. Deux fantassins turques tombent ; la mésopotamie est toujours contestée.

  • Invasion de la Grèce ; 1 unité d'infanterie et 1 d'artillerie grecques tiennent la ligne de Macédoine un temps, avant de se faire culbuter par l'élan turc de 3 fantassins et 1 artillerie. Les pertes ottomanes sont dérisoires, les grecs ne sont pourtant pas vaincus, ne perdant qu'une artillerie. On parle de nombreux crimes commis contre les populations de Thessalie.

  • Invasion de l'Arabie. L'Arabie, récemment ralliée aux anglais, est attaquée par 3 fantassins turcs et 1 artillerie. 1 unité arabe et 1 anglaise luttent pied à pied, mais se font exterminer par les patrouilles de cavalerie ottomanes, qui, dit on, empalent leurs prisonniers. Les turcs perdent une unité, et l'Arabie est conquise.

 

La Sublime Porte ne s'arrête pas là et mobilise le voisin Bulgare dans les puissances centrales, accumulant de nouvelles troupes pour prendre à revers la Serbie et la Roumanie où se battent aussi les russes. En supplément, la situation semble rétablie sur le front oriental. La Sublime Porte construit de nouvelles troupes ; 1 transport et 1 artillerie.

Tour du Royaume d'Italie

Le Royaume d'Italie, jeune puissance en Europe, n'a pas les moyens de son ambition au début du jeu. Trieste est autrichienne tandis que ses colonies lybiennes et de Somalie sont limitées. Si le Royaume est bien garni de troupes, celles ci sont peu à même de lancer une offensive ce premier tour de jeu, il leur faut donc attendre et se renforcer. Au départ, voici leurs unités :

  • 24 unités d'infanterie, dont seulement 6 face sur le front Italien et 2 dans les colonies.

  • 7 unités d'artillerie, dont 2 sur le front et 1 dans les colonies.

  • 1 Cuirassé, 1 Croiseur et 1 Transport en Médittérrannée centrale.

 

Pourtant, l'Italie fait tout de même mouvement. Utilisant ses transports, elle débarque avec ses troupes coloniales en Albanie, la forçant à intégrérer l'Entente et à entrer dans le conflit, rouvrant une nouvelle plaie sur les balkans. 

Soldats italiens au repos en Vénétie.

Autrement, les mobilisés font route vers le front de Trente, qui n'a encore vu aucune action. Les italiens renforcent leurs unités de 2 fantassins et 2 artilleries.

Fin du Premier Tour

Carte de fin du 1er tour.

 

En bleu foncé, les mouvements offensifs de l'Entente. La stratégie est clairement périphérique pour l'Empire Britannique et l'Italie, tandis que la France et la Russie attirent les forces des Empires Centraux en Belgique et en Pologne. 

 

En vert foncé, les mouvements offensifs des Empires Centraux. La concentration des troupes est le mot d'ordre, ainsi que la prise des balkans.

 

Les affrontements majeurs sont symbolisés par les explosions rouges; les combats sont particulièrement violents en Pologne et en Belgique. Les empires Ottomans et Britanniques sont aux prises au Moyen Orient.

 

L'Afrique, non indiquée sur la carte, voit de violents combats en Afrique du Sud et à proximité du Cameroun; si les combats sont indécis l'épuisement mutuel profite aux britanniques et non aux allemands.

 

Tour de l'Empire Austro-Hongrois

Second tour

Offensives à outrance

Tour de l'Empire Austro-Hongrois

Les autrichiens, après leurs revers en Pologne et les contretemps subis dans les Balkans, voient leur position se fragiliser. Une seule solution emporte l'adhésion de l’État Major ; l'offensive totale pour vite soulager les allemands et les turcs, pressés sur leur frontière. L'attaque doit se jouer à plusieurs niveaux. Tout d'abord, en finir avec le front balkanique ; les forces qui sont déjà engagées en Serbie doivent en finir des forces ennemies présentes dans ces zones, tandis que l'Albanie récemment ralliée à l'Italie sera massivement envahie pour achever la partition austro-turque du sud de l'Europe. Dans le même temps, de larges offensives à l'est seront engagées contre les russes, en Roumanie et en Ukraine. Plus ambitieux encore, l'Empereur conclut en personne un accord historique avec le Sultan d'Istanbul ; leur objectif conjoint est la domination de la mer meditterranée et le débarquement de troupes sur les territoires alliés. La flotte autrichienne doit donc s'en prendre à celle d'Italie... 

 

18e régiment d'infanterie autrichien montant sur le front de Cracovie.

Les offensives donnent les résultats suivants :

  • la bataille navale en Adriatique oppose des forces équivalentes ; italiens et autrichiens alignent de chaque côté un cuirassé, un croiseur et un transport. Le combat s'éternise pendant plusieurs jours et aucun camp ne parvient à prendre l'avantage ; ces deux marines guère renommées ont du mal à s'infliger des pertes et finalement, la situation se débloque d'un coup lorsque la flotte italienne lâche. Elle est entièrement détruite pour aucune perte notable chez les autrichiens, qui s'arrogent du même coup le contrôle de la meditterranée centrale ! Cette grande victoire bouleverse les perspectives des deux camps...

  • L'attaque sur la Serbie se joue avec les troupes épuisées mais fort avancées en territoire serbe le tour précédent. Le petit royaume n'a à opposer aux autrichiens qu'un fantassin contre 3 unités d'infanterie soutenues par 1 artillerie. La victoire autrichienne est sans appel ; la Serbie est prise pour une perte d'infanterie reçue.

  • L'assaut en Albanie se déroule selon le même schéma ; les autrichiens écrasent les italo-albanais sous le nombre, 7 fantassins et 2 artilleries contre 2 infanteries et 2 artilleries. Les combats sont encore une fois mortels pour l'Entente ; les italo-albanais sont balayés pour une seule perte d'infanterie autrichienne.

  • La Roumanie est attaquée par le plus gros corps de bataille autrichien : 11 fantassins, 2 artilleries et 1 avion affrontent 7 fantassins et 2 artilleries russo-roumains. Là encore, les autrichiens font preuve d'une excellente coopération intérarmes ; les gros rassemblements tsaristes et roumains sont repérés à l'aviation et dispersés à l'artillerie lourde, tandis que l'infanterie nettoie les poches de résistance. 3 fantassins autrichiens sont tués pour 6 de leurs adversaires, soit le double de roumains et de russes tombant au champ d'honneur.

  • Les choses prennent une autre tournure en Ukraine où russes et autrichiens ont 6 infanteries et 2 artilleries de chaque côté. Les russes sont constamment couverts par leur nombreuse cavalerie, qui implique que les mouvements des autrichiens sont constamment découverts et contrés. Bien retranchés, les russes tiennent, infligent des pertes de 5 fantassins et 1 artillerie aux envahisseurs autriciens contre 2 infanteries chez les fidèles du Tsar.

 

L'Autriche a su s'affirmer en méditerranée tout comme en Europe du Sud, où ses conquêtes semblent solides. Pourtant, le front russe n'est toujours pas percé et pire, il se renforce. Pour combler leurs nombreuses pertes, les autrichiens recrutent 4 fantassins, 1 atillerie 1 transport et 1 croiseur afin d'affirmer leur toute nouvelle suprématie en meditterranée et de renforcer le front.

Tour de l'Empire Russe

6ème division d'infanterie russe marchant sur l'Ukraine.

Le Tsar est confiant. Ses troupes ont correctement tenu le premier tour et la stratégie est dessinée avec les forces alliées ; il faut ralentir l'ennemi le temps que les français et les anglais se rassemblent et percent à l'ouest. L'objectif à court terme est défini désormais comme suit ; il faut tenir et écraser les armées ennemies lorsque leur rassemblement devient connu. Pour ce faire, les forces tsaristes ont pour charge de se rassembler sur le centre du front, en Biélorussie, pour pouvoir se porter rapidement au secours de la Pologne ou de l'Ukraine au choix. Dans cet esprit, il faut en finir avec les autrichiens aventurés en Ukraine. Dans le Donbass, les forces du maréchal Vorshalovski se préparent à contre attaquer tandis que le Tsar ordonne le repli de Pologne et de Roumanie pour reformer une ligne de front, depuis l'Ukraine jusqu'aux états baltes. Laisse l'ennemi s'aventurer au sein de la Sainte Russie pour l'isoler et le détruire...

 

Seul Vorshalovski passe à l'attaque, le reste des forces russes se concentrant sur une nouvelle ligne de front :

  • L'Ukraine est rapidement balayée par 2 artilleries russes et un « Hurrah » tonitruant marque le lancement de l'assaut à la baïonnette par les 5 fantassins. Les russes n'ont que peu de pertes et détruisent ou capturent 1 fantassin et 1 artillerie hébétés de l'Empire austro-hongrois. Il ne reste rien du corps d'invasion lancé au début de ce second tour par l'Empereur...

 

A la fin du tour, l'Empire se renforce en Biélorussie et recrute 8 fantassins. La Roumanie est néanmoins cédée aux autrichiens ; toute l'Europe du Sud est sous contrôle des puissances centrales.

Tour de l'Empire Allemand

Les allemands ont beaucoup de pression sur eux en ce début de second tour. Leurs offensives précédentes ont bien fonctionné et le Benelux est occupé, mais les contre-attaques françaises ou russes leur ont coûté cher. Il faut se redéployer en vitesse, faire jouer les effets d'une mobilisation plus rapide. Le Kaiser succombe aux appels à l'aide des autrichiens, tout en essayant de repousser les français jusque Paris. La flotte doit continuer de se renforcer, mais ne quitte pas son port d'attache pendant un bon moment. Les allemands lancent donc leurs masses les plus importantes en avant, pour tenter de percer les deux fronts est et ouest simultanément. Le but est d'épuiser l'adversaire par un grand élan sur toute la longueur du front, en particulier les français. La stratégie d'être partout à la fois semble déjà avoir ses limites. 

Fantassins bavarois au contact des français dans les Ardennes.

Les attaques allemandes se déroulent comme suit :

  • En Belgique, Moltke attaque les français qui ont précédemment contre-attaqué ; il jouit d'un renfort en artillerie exceptionnel avec 8 canons pour 8 infanteries. En face, les garances n'ont que 5 fantassins, 4 artilleries et 1 avion qui permet de mieux guider les tirs des fameux 75 par d'importantes reconnaissances. Idéalement soutenus, les allemands progressent partout mais les français s'accrochent au terrain comme ils peuvent. Les boches perdent finalement plus de troupes que les français, qui tiennent malgré l'averse d'acier ! 5 fantassins allemands sont tués pour 4 français.

  • En Lorraine, les allemands ont massé un corps encore plus massif, avec 11 fantassins soutenus par 3 unités d'artillerie, contre 6 fantassins et 2 artilleries français. La bataille est terrible mais le front manque d'être percé à Nancy ; les français ont d'importantes pertes, soit 5 fantassins et 2 artilleries pour seulement 3 unités allemandes !

  • Les choses se déroulent de manière toute aussi sanglante en Ukraine. Les allemands attaquent massivement, avec 8 unités d'infanterie, 6 d'artillerie et 1 unité d'aviation en plus ! Les russes ont 5 fantassins et 2 artilleries qui sont écharpés mais se défendent avec fanatisme ; il paraît que le Tsar a ordonné de se faire tuer sur place plutôt que de retraiter. Le monarque n'imaginait sans doute pas que tant de ses soldats prendront cet ordre au pied de la lettre ; 4 fantassins russes et 2 artilleries sont anéantis ne laissant qu'une unique survivant, pour 5 fantassins allemands tués.

 

Le Kaiser, après un tour très meurtrier pour ses forces comme pour celles de ses ennemis, recrute 1 sous marin, 1 avion supplémentaire, et 6 fantassins pour regarnir le front. 

Tour de la République Française

Le tour allemand a consommé énormément des ressources françaises disponibles sur le front ; les attaques ont été si meurtrières que la Lorraine et la Belgique sont prêtes à tomber simultanément. Pourtant, le fantassin français n'a pas rompu. Joffre est confiant dans le moral de ses troupes survivantes et veut les jeter d'un bloc pour détruire l'une des deux armées allemandes. Ca se passera en Lorraine, tandis que les troupes d'Afrique tenteront de s'en prendre aux colonies teutonnes. La mobilisation doit se terminer, le front doit être rétabli. La République joue son avenir sur cette offensive ; la « dernière avant Paris » d'après le généralissime. Le ton est donné. Les baïonnettes fixées. Le plan est simple, brutal. Les français misent bien plus encore que les autres états sur la gloire d'un combat frontal, gourmand en ressources. Il faut aider les russes, martèle l'Etat Major, car les anglais n'en sont qu'à approcher les turcs.

Fantassins français de la 2ème DI enfonçant les positions de fantassins brandebourgeois.

Les attaques françaises sont lancées :

  • en Lorraine, Joffre envoie 8 infanteries, 6 artilleries et 1 aviation. En face, d'importantes forces en défense, avec 8 fantassins allemands et 3 canons. Les français commencent par un feu d'enfer qui épuise les allemands. Les charges d'infanterie sont sanglantes, très sanglantes, mais les allemands sont percés. Leurs unités sont encerclées et réduites à l'artillerie avant l'assaut final. Les allemands perdent leurs 11 unités contre 7 fantassins français. La bataille, sanglante, marque le renouveau des armes françaises depuis 1870 !

  • En Afrique de l'ouest, 4 unités de l'armée d'Afrique, tirailleurs et légion étrangère, ne parviennent pas à enfoncer les défenses allemandes. La bataille dégénère en escarmouches sans trop de victimes.

  • La flotte française se rassemble au large de Brest, et fonce sur la marine allemande repérée en Atlantique. Un sous marin allemand est coulé sans pertes françaises.

 

9 unités d'infanterie se rassemblent à Paris pour monter en ligne ; en deux tours d'offensives et contre-offensives, les français avaient eu de lourdes pertes, mais celles des allemands semblaient elles aussi très sensibles ; d'autant plus que la Lorraine était sauve. 

Tour de l'Empire Britannique

L'Empire Britannique est, en ce début de partie, la puissance majeure qui a encore le moins combattu. Elle privilégie encore cette fois une stratégie périphérique, dans le but de s'en prendre le plus possible à l'Empire Ottoman. Ses troupes d'Angleterre débarquent lentement mais sûrement en France, tandis que les troupes coloniales encerclent les colonies allemandes. Une vaste opération amphibie est décidée en Mésopotamie pour soutenir rapidement les quelques forces russes s'y trouvant encore après les contre-attaques turques. La priorité n'est pas l'Allemagne, pour les anglais. Ceux ci sont obnubilés par le "troisième front", celui du Moyen Orient. L'idée est de passer sur le corps du plus faible des Empires Centraux pour ensuite menacer les deux autres par le sud. L'armée turque, dit on, n'est pas assez compétente pour être menaçante. Pourtant, la flotte de la Sublime Porte, renforçant celle d'Autriche qui vient de s'emparer de la méditerranée, n'est pas à négliger.

 

Fantassins britanniques montant en ligne en Irak.

L'offensive britannique en Irak :

  • la flotte de l'Océan Indien, avec un cuirassé, un croiseur et deux transports de troupes, embarque et appuie les troupes qui débarquent à l'embouchure de l'Euphrate. Les russes sont bientôt relevés et les troupes ottomanes présentes en Irak sont violemment attaquées par 6 infanteries et 2 artilleries, dont la moitié vient de débarquer et l'autre partie arrive de la Perse, récemment conquise. En face, des forces turques sensiblement du même nombre s'opposent à l'avance britannique. Le soutien naval fait des ravages, comme la discipline de feu des anglais qui étrillent les turcs mais non sans pertes ; 5 fantassins et 1 artillerie turcs sont détruits pour 3 unités anglaises. Cela dit, la position alliée en Irak semble plus assurée que précédemment.

 

Séparent leurs renforts en Angleterre et en Orient, les britanniques peuvent compter sur 6 fantassins et 4 artilleries de plus.

Tour de l'Empire Ottoman

La Sublime Porte avait eu un premier tour difficile, entre la révolte des arabes durement réprimée, l'engagement des russes et des britanniques en mésopotamie et les difficultés logistiques liées à des opérations lointaines, on ne peut pas dire que tout s'est passé pour le mieux pour le Sultan. Pour autant, la Bulgarie a rejoint ses forces et la Grèce est en partie occupée. D'importants renforts font route vers l'est pour prêter main-forte aux troupes qui combattent les roumis. Le plan de l'Empire est simple ; contenir les alliés à l'est et prêter main forte aux autrichiens en meditterranée. Cela demande du temps et des moyens... L'industrie turque a grand besoin de conquête pour prospérer, et grâce à l'alliance avec le puissant Empire Austro-Hongrois, les anciens territoires seront reconquis. Pour autant, le Sultan lance de nouveaux navires de guerre modernes, au grand dam des allemands qui réclament une pression accrue sur les russes. 

Cavalerie turque éclairant les faubourgs d'Athènes devant l'avancée du corps de bataille principal:

Les turcs ne lancent l'attaque qu'en Grèce :

  • 1 fantassin grec, réfugié dans Athènes, résiste vaillamment à 3 fantassins et 1 artillerie turcs. Ces Euvzones, troupes d'élite héllènes, sont finalement balayées en occasionnant une perte aux turcs. Les balkans sont désormais assurés par les turcs et les autrichiens.

 

Pendant ce temps, les renforts turcs et bulgares montent en Roumanie pour soutenir les autrichiens affaiblis, et font route vers l'Orient pour soulager le cœur même de l'Empire. Ils mobilisent 1 cuirassé et 1 transport, ce qui double leur puissance navale (deux croiseurs) et accroît encore le danger des flottes Centrales en méditerranée. De là, elles peuvent frapper l'Italie, l'Afrique, le Sud de la France... Les britanniques trouvent toute légitimité à leur stratégie périphérique, face à ce vaste déploiement turc.

Tour du Royaume d'Italie

Les italiens s'étaient préparés à la guerre le tour précédent, quittant l'alliance avec les Empires Centraux pour rejoindre les alliés. Cela dit, ce retournement était anticipé par l'Autriche, qui avait généreusement garni de troupes sa frontière. Les italiens allaient bientôt se lancer dans le conflit de manière plus vaste que le débarquement de troupes coloniales en Albanie, vite vaincues par les autrichiens. Pour soulager les français et les russes qui avaient en sus enregistré quelques succès, les italiens décidèrent de lancer toutes leurs forces dans un assaut dévastateur derrière l'Isonzo, en direction de la Slovénie. Le plan est de pouvoir profiter des déboires autrichiens à l'est pour se rabattre sur leurs forces du sud; aidant les anglais sur le front sud. Pleines d'entrain, les forces italiennes s'élancent en masse; leur portion de front est extrêmement courte comparée à celle de leurs alliés français et russes, ce qui permet une meilleure concentration de moyens. 

Bersaglieris italiens faisant le oup de feu avec les Grenzers autrichiens; duel d'unités d'élite.

Offensive italienne de Trieste :

  • 13 unités d'infanterie italiennes soutenues par 4 unités d'artillerie attaquent 4 fantassins et 2 artilleries austro-hongrois. C'est vite l'enfer, car le nombre de fantassins est si énorme que l'artillerie fait des ravages. En plusieurs points, on dit que les corps des italiens comblent les cours d'eau et que les ravages des mitrailleuses autrichiennes sont terribles. Pourtant, les positions impériales sont submergées. Jetés hors de leurs tranchées, les soldats autrichiens sont massacrés. Ils perdent la totalité de leurs 6 unités contre 3 fantassins italiens, bien peu tout compte fait...

 

Au prix de pertes minimes, les italiens forcent le passage et menacent l'Empire Austro-Hongrois sur ses arrières ! Ils recrutent de plus une infanterie et une artillerie nombreuses, 3 puis 2, pour renforcer le front.

Fin du Second Tour

Carte de fin du 2e tour.

 

En bleu foncé, les mouvements offensifs de l'Entente. Ils sont nettement moins nombreux que le premier tour; les puissances alliées se concentrent toutes sur une offensive. Les Français réussissent à détruire une armée allemande en Lorraine, les Russes en détruisent une autrichienne en Ukraine, âprement disputée. Les italiens et britanniques entament les forcent autrichiennes et turques.

 

En vert foncé, les mouvements offensifs des Empires Centraux. Là, les attaques sont plus nombreuses; le front de l'Est voit de violents combats tandis que les balkans sont soumis par les austro-turcs. La Méditerranée est sous contrôle des flottes austro-turques, tandis que les allemands entrent dans un ballet d'offensives sanglantes contre la France. 

 

Les affrontements majeurs sont symbolisés par les explosions rouges; les combats sont particulièrement violents et on note l'ouverture d'un nouveau front en Italie. Les forces autrichiennes peuvent cependant le renforcer, maintenant que les balkans sont soumis.

 

L'Afrique, non indiquée sur la carte, voit peu de combats, tandis que les allemands continuent de perdre quelques vaisseaux. La flotte italienne a été coulée par son homologue autrichienne, qui peut désormais frapper sur toutes les côtes méditerranéennes.

 

bottom of page